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 “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze

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ð X-23 ð
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MessageSujet: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeMer 24 Nov - 9:53

    Levé à cinq heures et demie du matin, douche, petit déjeuner, dernière vérification puis départ pour l’université. Depuis le temps qu’elle faisait ça, tout lui semblait normal. Une arme vivante avec un semblant d’humanité, en se mettant dans la peau d’une jeune étudiante. Tout ce qui avait de plus banal vous me direz. Les super-héros ont leur ancienneté et leur double identité. Depuis que Meggan et Deborah avaient été prises pour cibles, elle ne pouvait plus se permettre de laisser de telles opportunités aux monstres du Projet X. Ce sont pourtant eux qui lui ont donné naissance, et elle ne leur en remercie pas. Le seul moment où elle pourra avoir conscience tranquille sera sûrement le jour où son âme s’éteindra à tout jamais…après avoir fait le nécessaire contre ces horribles créatures dont on pouvait douter de l’humanité, pour certains d’entre eux tout du moins. Ce jour n’est pas encore arrivé. Logan semblait pourtant entretenir cette même rancœur envers ceux-là, sans doute est-elle moins forte puisqu’il n’en a prit conscience qu’il y a quelques années… marié à cette haine qu’elle dégage constamment, il en viendrait sûrement à se joindre à elle. Leur relation les aide déjà énormément, un but commun serait vite de rigueur.

    Elle traversa les couloirs, sac à dos pendant sur l’une de ses épaules. Laura n’allait pas rendre souvent visite à son casier, sauf à la pause déjeuner pour y déposer ses affaires. Autant dire, une fois par jours. Ces locaux étaient terriblement grands et il était simple de s’y perdre. Heureusement qu’elle avait un bon sens de l’orientation sinon, c’était cuit pour elle. C’était sa deuxième année ici, et elle avait déjà aidé quelques petits nouveaux. Tout du moins, ceux qui ne lui étaient pas rentrés dedans par erreur, alors qu’ils cherchaient une salle en particulier, le regard perdu. Laura avait beau avoir une réputation assez tranchante, quand on ne l’emmerdait pas, elle savait se montrer bonne (pourquoi vous souriez comme ça ?). Cela n’empêche que, même avec de bons résultats, elle enchaînait les convocations, parfois sans but véritable, chez le maître de ces lieux. Son impulsivité avait donc des retours assez percutants, mais qui ne la dérangeaient guère : elle savait pertinemment que ses agissements étaient dans un bon sens. Mettez-vous deux secondes à sa place. Oui, deux secondes, parce que dès qu’on augmente le temps, ça fait mal, et c’est… lourd à porter ?

    La jeune étudiante déjeuna au restaurant de l’université, qui se trouvait ne pas être si dégoûtant que cela niveau spécialités culinaires. Ce midi, c’était chicken masala au programme, et ça, ça n’arrive pas tous les jours. Pourtant la majorité des étudiants supportaient difficilement les épices, ils prenaient donc l’autre plat proposé, plus basique je dirais – et que les filles s’arrachaient, afin de garder la ligne… pitoyable. Si ça ne tenait qu’à elle, elle dévorerait le trois quart de ce qui était proposé. Une fille d’apparence telle peut surprendre par ce que peut emmagasiner son estomac, mais pas seulement. C’est ici que quelque chose échappa à la routine, au calme plat. Un groupe de trois étudiants, sûrement de troisième ou quatrième année, désireux d’emmerder les dit « petits », s’en prirent à elle alors qu’elle s’installait avec l’une des filles avec qui elle s’entendait relativement bien. À leur table, il n’y avait pas d’autres invités qu’elles deux. Le garçon prit la parole en lui versant des insultes et autres remarques désobligeantes, notamment sur son style vestimentaire. Silence de mort. Il en rajoute. Elle esquisse un faible sourire. Ils laissent tomber, et se décident à aller se placer sur une table, un peu plus loin. Sa compagne du midi avoua qu’ils n’avaient rien de bien brillant. Laura enchaîna sur un autre sujet, plus léger pour ses nerfs.

    Si on lui demandait quel Disney elle préférait, ce serait sûrement la Belle et la Bête. Les deux parties qui la forment. Un semblant d’humanité, et une rage monstrueuse de l’autre. L’un prend souvent le dessus sur l’autre. Je vous laisse deviner lequel. Elle ne l’a pourtant pas choisi, ça se saurait. Laura, après avoir fini son repas, laissa sa camarade partir aller aux toilettes, quant à elle, elle devait passer à son casier pour prendre les affaires de l’après-midi, qui serait chargée mine de rien. Sociologie et mathématiques, de quoi faire bouillonner le bulbe. Pourtant, c’était des matières qui l’intéressaient particulièrement…avec le peu d’enseignement scientifique également. Visiblement elle avait été suivie jusqu’à cette prison de ferraille où elle laissait quelques trucs sans doute sans valeur excessive. Alors qu’elle faisait le transvasement, on l’encercla. L’un du groupe de tout à l’heure mit sa main sur le casier voisin et l’appela du regard. En vain. Les deux autres jouèrent ensuite avec les mots. Tout ce qu’ils disaient semblait lui passer au dessus, mais elle leur avait laissé une chance, la seconde ne serait plus à prendre. Son mutisme n’avait rien d’anormal, elle était même, en dehors de l’université, dite taciturne. Néanmoins ce n’était pas le cas ici. Sa bonne volonté avait des limites. Une main se déposa sur son épaule, un déclic se fit. Laura se retourna vers elle en faisant glisser la main sale de l’étudiant, puis lui jeta son poing dans sa figure. Avec ce dont elle était fait et l’entraînement reçu, son nez s’en souviendra. Les autres, par pur réflexe sans doute, engagèrent les offenses. L’un d’eux la tenait et l’autre tentait de la frapper, en vain. Elle se défit de ses « chaines » et riposta de manière vive, réfléchie, et précise. Jusqu’à ce que celui qui se trouvait face à elle bouscule une personne dans sa chute…
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ð Blaze Hawkes ð
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeMer 1 Déc - 9:59

Le réveil n'arrêtait pas son incroyable sonnerie dans la chambre de Blaze. C'était le genre de vieux réveil qui faisait un tel boucan qu'il se devait d'inévitablement finir par passer par la fenêtre, directement dans un merveilleux vol plané que les membres du jury, si peu qu'il y en ait, noteraient sans doute sa performance par un 9.5 au minimum. A la place de jury, il y avait sans doute un pauvre passant qui recevrait l'appareil sur le coin du crâne et maudirait l'immeuble en s'adressant à monsieur X. Tout cela aurait pu se passer si la fenêtre n'avait pas été fermée, ce qui par le temps n'avait rien d'étonnant. A la place, Blaze se contenta de mettre sa tête sous son oreiller, cette action atténuant le son qui se devait de lui arriver dans les oreilles. Piètre tentative qui finalement n'eu pas d'effet fort probant, la solution deux vu alors envisagée… l'envoi du dit oreiller vers le réveil susnommé dans un vol désespéré cherchant sans doute à battre le record de 9.5. Le vol n'était peut-être pas aussi joli, mais le tir, lui, était parfait et toucha la cible sous un prétendu tonnerre d'applaudissement, imité par la sonnerie chancelante, retentissant au travers de la pièce lors d'une chute qui mériterait un ralenti. C'est avec fracas qu'il atteignit enfin le sol, ne volant pas en éclat mais se cassant en deux morceaux éteignant directement la sonnerie. C'était sans doute la manière la moins conventionnelle d'éteindre son réveil, mais c'était celle qu'il utilisait depuis des années et elle était bien assez utile.

Blaze se retourna dans son lit, remettant la couverture sur lui, tout en poussant un gémissement de bien-être qui pourrait se traduire par un "encore 5 minutes maman". Le seul souci, c'est que ce réveil n'avait pas été mis là pour faire joli, ni pour jouer les empêcheurs de dormir en rond… ou en chien de fusil dans le cas de Blaze, ni même pour battre le record de vol sans moteur et sans aile. Il était signe, comme tout autre réveil depuis qu'ils existent, qu'il fallait se lever. Blaze se tourna sur le dos et passa sa main sur son visage, comme pour se réveiller. Autant vous dire qu'il aurait eu plus de chance de réussir ça qu'un aveugle de toucher une mouche sur le derrière d'un éléphant à 500 mètres. Il cligna 2 trois fois des yeux avant de s'étirer pour de bon, le tout accompagner par un bâillement à s'en décrocher la mâchoire. Il pencha la tête à gauche, puis à droite puis se redressa sur son lit afin de se mettre en position assise. Il entama alors une rotation latérale visant à sortir ses jambes de la couverture pour que celle-ci touche le sol, première étape pour finalement sortir du lit. Blaze passa la main dans ses cheveux, pour prendre déjà une pause dans sa terrible épopée vers la salle de bain. Il écarta la couverture qui lui couvrait encore le bas ventre pour laisser découvrir son boxer noir, même si il faisait froid dehors, il avait du mal à dormir avec une tenue autre que celle-là à l'exception de celle d'Adam quand le temps était bien trop chaud. Il finit par se lever, enfin et se dirigea vers la pièce à côté, un périple qui devait se passer sans accroche… tout du moins, il se passait sans accroche chaque matin depuis des mois. Mais aujourd'hui, un terrible attentat se déroula devant ses yeux. Son pied passa un peu trop près du petit meuble qui se trouvait à côté de la porte et se dernier en profita pour entrer violement en contact avec petit doigt de pied de Blaze. Le cri qui retentit aurait pu réveiller un mort si un cimetière se trouvait à proximité. Il maudit le ciel d'avoir mi une telle épreuve dans sa vie déjà tellement remplie de danger.

Il arriva quand même dans la salle de bain sans trop d'autre accroche, bien que boitillant un peu, et s'accorda un repos dument mérité en posant ses fesses sur le bord de la douche. Il malaxa son pied pour essayer de faire passer la douleur insoutenable, soufflant même par moment. Il finit par poser le pied à terre, délicatement, en s'y reprenant à deux trois fois avant de finalement, d'une manière totalement confiante, le poser fièrement sur le sol. Il se retourna donc pour allumer la douche, laissant couler l'eau histoire qu'elle chauffe un petit peu, Blaze n'étant pas et de loin, un adepte des douches gelées. Faut que ça fume bon sang. Il en profita pour rassembler les vêtements du jour afin de s'habiller et "empila" le tout, même si "entassa en boule" était un terme plus adéquat pour l'occasion, sur le meuble de la salle d'eau. Il se dirigea alors vers la douche et rentra une jambe, avant d'attraper l'essuie se situant non loin de là dans un mouvement gracieux de "bras étendu sur un corps en équilibre précaire". Une fois l'objet tant convoité atteint, il se replia dans la douche mais son genoux évalua mal la distance qui le séparait du rebord de la douche et se cogna violement contre lui. Ce fut un autre cri qui s'échappa de sa bouche qui, à défaut de réveiller un mort, ne manqua pas de réveiller les voisins. De violents coups de poings se firent entendre contre le mur mitoyen des deux appartements. Blaze essaya de garder son calme, bouillonnant de l'intérieur et gardant pour lui tous les noms d'oiseaux qui voulaient joyeusement s'envoler hors du nid bien douillaient de sa bouche. Il laissa l'eau lui couler sur le visage pendant un petit moment avant de terminer de se préparer et de partir vers son travail, il était bel et bien temps.

Le trajet se déroula sans problème, ou du moins des problèmes moins graves que ceux qu'il avait eus un peu plus tôt. Le bus qu'il devait prendre pour se rendre à l'université avait du retard, mais c'était souvent monnaye courante, mais en plus, il n'avait pas pu avoir de place assise, ce qui n'était pas un souci en soit, sauf dans un bus bondé et qu'en plus, nos voisins les plus proches ne cessent de vous pousser à chaque virages et qu'ils trouvent que leur conversation est assez intéressante pour en faire profité tout le bus. Autant vous dire que Blaze ne se laissa pas prier quand son arrêt arriva enfin. Il descendit du bus, non sans un énorme soulagement et regarda la neige qui commençait à tomber. De la neige à cet époque de l'année… et certains disent encore qu'il n'y a pas de dérèglement climatique. On n'était pas encore en hiver pour de bon suivant le calendrier. Le souci, c'est qu'il n'y avait pas que de la neige, il y avait aussi son cousin, le verglas, qui s'était joyeusement déposé sur le trottoir. On aurait presque cru qu'un petit malin était passé avec un tuyau d'arrosage pour transformer le tout en une gigantesque patinoire. Autant dire que les 100 mètres qui lui restaient à parcourir étaient les pires qu'il allait devoir faire. Il se tint à tout ce qu'il pouvait : muret, poteau, barrière, clôture et haie, pour ne citer qu'eux. Il tenta même désespérément une glissade pour dernier effort, chose qu'il n'aurait peut-être pas du car, sans ses réflexes, il aurait fini le cul par terre, mais surtout aurait glissé outre l'entrée qu'il voulait atteindre.

Il était enfin à l'intérieur et au sec. Et en plus, il était en avance pour son heure de cours, comme quoi tout arrive dans ce bas monde. Il avait le temps d'aller le perdre dans la salle des professeurs, même si ce n'était pas vraiment le genre de personnage à passer des heures à discuter avec ses collègues. Il était plutôt seul dans son coin, et ceux qui connaissait ses antécédents, son accident et la perte de sa bien-aimée préférait le laisser dans son coin quand ce n'était pas vital d'aller lui parler. Et ceux qui ne le savait pas était très vite mis au courant qu'il ne fallait pas lui parler. Il se contenta donc de rentrer en vitesse, lancer un bonjour à l'assemblée qui se trouvait là, dans un brouhaha de discutions n'ayant aucun sens lorsqu'elles étaient toutes prise ensemble, et de se diriger vers la machine à café, donc le breuvage n'était pas des plus exquis mais convenait bien pour tenir toute la journée. Il appuya sur les quelques boutons et le petit gobelet arriva en dessous du filet de café, noir sans sucre, qui se déversait. Il empocha le récipient et quitta la pièce manu militari pour se rendre dans sa salle de cours, des fois qu'un étudiant étourdit aie des questions à lui poser. Il tourna à un coin et un jeune étudiant, marchant bizarrement à reculons, le heurta, ne lui écrasant heureusement pas le pied, mais renversant son café sur sa chemise.


"Et merde ! Vous pouvez pas faire attention ?"


Blaze releva la tête de la tache qu'il avait pour voir la scène qui se déroulait devant lui. Il y avait là une jeune fille qui semblait être aux mains d'une bande de jeunes hommes aux manières plus que douteuse. Pas besoin d'être Einstein pour savoir ce qui se déroulait devant lui. Il dévisagea du regard chacune des personnes dans son champ de vision avant de se rabattre sur celui qui l'avait bousculer.


"Je peux savoir ce qui se passe ici ?"
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeVen 17 Déc - 9:10

    Ce n’était pas la première fois. Et c’était loin d’être la dernière. Comme toujours, les différences font que l’on est plus visible que les autres et par conséquent, plus méprisé. Ça ne la complexait pourtant pas, au fond : elle savait qu’elle possédait encore quelques « proches », ce qu’on appelle des amis, ou plus encore…y penser réduisait pourtant considérablement leur effectif, et à leur statut actuel également : morts. Le seul qui semblait lui rester, c’était Logan. D’ailleurs, le QG de la Résistance l’attendait de pied ferme. Pour le moment, elle ne s’y trouvait pas et d’ailleurs, elle aurait du mal à s’y rendre si elle était…collée, par exemple. Ou de corvée tout simplement – ce qui, en passant, ne lui était jamais arrivé. Elle n’avait pourtant fait que se défendre, et encore, ce n’était pas grand-chose comparé à ce qu’elle était véritablement capable de faire. X-23 n’existait pourtant pas, à ce moment de la journée. Elle patientait. Difficilement mais sûrement, d’autant que Laura avait des pulsions qu’elle ne savait pas encore contrôler. Le drame peut prendre forme à tout moments.

    La jeune fille s’était donc défaite des étudiants qui avaient décidé de jouer les gros bras contre une personé qui n’avait rien demandé d’autre que la paix. Et, en passant, qu’ils avaient terriblement sous-estimée. Elle avait, pourtant, en se défendant, fait plus de dégâts qu’eux trois réunis. Autant dire qu’au niveau humiliation, ça faisait mal. Elle referma son casier tranquillement, ou presque. L’abruti qui s’était mangé un coup dans la tronche avait reculé sous l’impact et avait accroché un professeur, qui n’attendit pas longtemps pour réagir, vu les dégâts. Au même moment, la jeune fille se retourna.


    - Je peux savoir ce qui se passe ici ?

    Le regard de Laura fit le va et vient entre les différents protagonistes. Pourquoi irait-elle les dénoncer ? C’était clair comme de l’eau de roche, ils étaient les fouteurs de merde par excellence. La jeune fille crut remarquer que l’un d’eux, celui qui avait le nez brisé et pissant littéralement du sang, était dans les vapes…autant dire que son témoignage ne rimerait à rien, n’étant meublé que d’un lourd silence. Ce fut celui qui avait bousculé le professeur de prendre la parole, balbutiant.

    - Désolé m’sieur…je regardais pas où j’allais…et…, il en profita pour cracher de façon grotesque l’une de ses dents qui venait de se décrocher de sa gencive….et…j’suis vraiment désolé…

    Laura sentit les yeux de l’enseignant se poser sur elle. Sans efforts, elle commença.

    - Monsieur, c’est moi.

    Ce fut un faux espoir admirable pour les petits cons au Q.I. sans doute inférieur à celui d’un moineau. L’étudiante poursuivit.

    - C’est moi qui les ai corrigés.

    Voilà qui était dit. Au moins, ils n’auraient pas à le faire de façon « pacifique » si j’ose dire, car à leurs yeux et à ceux de beaucoup de monde, seule la méthode forte est valable. C’est triste à dire, mais la vérité est telle. Certes ce n'était pas à elle de le faire, ce qu'il ne s'empêcherait sûrement pas de lui dire.
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Blaze Hawkes


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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeLun 14 Fév - 10:23

La journée avait pourtant bien commencée, enfin, pas trop quand même. Disons que dans la normalité de tous les jours, cette journée n'avait pas trop mal commencée, juste avec son lot de catastrophes habituelles, donc oui, la journée avait bien commencée, on avait qu'à déploré le décès prématuré d'un orteil et les soins intensifs pour un genou, en espérant que la note d'hôpital ne soit pas trop élevée. Mais le café, c'était une autre histoire. Pour deux raisons toutes aussi évidente l'une que l'autre. Déjà de 1 le café, c'est sacré, si il n'a pas son café, il est non seulement fort peu éveillé, mais la mauvaise humeur risque de se faire sentir à la première personne qui fait un pas de travers, avec un genou en bonne état qui plus est. La seconde raison, c'est qu'un café, c'est chaud. Et sur la chemise qui, il faut le reconnaître, dans le domaine de la protection contre les liquides bouillants, se place juste avant le mouchoir en papier, c'est encore pire. Le devant du professeur était humide et chaud, une petite brûlure dès le matin, c'était primordiale pour commencer une journée de merde comme on peut le dire. Et sans compter la merveilleuse tâche qui se tenait à présent sur le tissu blanc et aurait fait le bonheur d'un nombre incalculable de psy qui y aurait vu, tantôt une colombe, tantôt une vache. L'élève qui l'avait bousculé aurait du y voir des heures de colle et Blaze lui, il y voyait surtout que dans 24 heures, aujourd'hui allait être hier et que ça allait pas être plus mal.

Le jeune homme se confondu en excuses de toute sorte, aussi convaincantes qu'un arracheur de temps, pour sûr, il aurait fait un bon homme politique. Heureusement pour lui, Blaze était d'un naturel calme, contrairement à certains autres membres de l'alliance qui avait plus l'habitude de foncer d'abord et de réfléchir ensuite, voir de ne pas réfléchir du tout. Mais pour le coup, envoyer l'élève dans un autre endroit, si possible très loin dans l'univers risquait d'attirer les soupçons sur la personne qui se cachait derrière le visage vide d'expression qu'était celui de Wormhole. Et autant vous dire que ce n'était pas ce que le professeur recherchait. Même si il voulait changer sa façon d'être, passer de criminel à héros, il n'était de toute évidence pas encore perçu comme tel par la majeure partie des gens. La résistance elle-même lui faisant fort peu confiance pour la majeure partie des membres. Une seule bonne action ne suffit pas pour vous racheter des mauvaises que vous avez commises. Alors que bizarrement, un héros faisant une mauvaise action sera plus facilement pardonné, l'opinion publique était une chose bien étrange par moment. Et puis, de toute façon, un héros ne balance pas les innocents sous prétexte qu'ils ont renversé du café sur sa chemise. Il devait apprendre à être un super-héros.

Son regard passa d'un protagoniste à l'autre pour voir les autres membres de cette petite altercation. Il y avait deux autres garçons, à l'allure similaire au terroriste de chemise, et dans un état plus ou moins similaire d'ailleurs. Aucun doute que les trois étaient ensemble pour chercher des crosses à la quatrième personne, une jeune fille qui d'apparence ne semblait pas être des plus farouche, ni même du genre à tenir tête à un homme quel qu'il soit. Autant dire que les trois autres avaient la queue entre les jambes d'avoir été mis à mal par une fille. Et ça pouvait se comprendre, Electro Cute l'avait déjà battu lors de leurs affrontements, même si il s'en était toujours sorti au final. Il posa donc son regard sur la jeune fille qui ne se laissait pas démonter pour autant. Au moins, on pouvait lui reconnaître une véritable force de caractère, malgré que le professeur de physique ne l'ait jamais vu. Mais bon, d'un autre côté, Blaze ne voyait jamais grand-chose quand il s'agit de ses élèves, déjà ceux qui suivait son cours, alors ceux qui n'y était pas, c'était encore autre chose.


- Monsieur, c’est moi. C’est moi qui les ai corrigés.

Le sourire qui se dessinait sur les visages des trois autres élèves au début de la phrase, car on pouvait difficilement parler de discours dans ce pareil cas, s'atténua fortement lorsqu'elle termina cette dernière. Blaze avait bien compris ça plus tôt, mais en plus, à voir la tête des trois complices, ils n'en étaient certainement pas à leur coup d'essai. A penser même qu'avec un peu de renseignement, on trouverait leurs noms dans les fichiers des membres à surveiller et en passe d'être viré s'ils continuaient avec leur comportement. Et cet ultimatum allait peut-être arriver là, maintenant, tout de suite. Il posa son regard tour à tour sur les trois protagonistes en mauvais état. Il pointa du doigt le plus proche avec un regard sévère, pas trop difficile à cause du café renversé plus tôt ce qui rappelons-le : 1, le met de mauvaise humeur pour le reste de la journée et 2, l'a brulé, ce qui le met encore plus de mauvaise humeur.

"Vous, vous et vous, vous avez gagné un voyage pour le bureau du principal. A consommer de préférence tout de suite donc si vous n'avez pas disparu dans les 30 prochaines secondes, je risque de vous y emmener moi-même."

Blaze avait beau être un professeur, il n'avait pas vraiment écouté au cours de pédagogie élémentaire mais il s'en moquait éperdument, ses méthodes aux moins étaient efficaces et il ne fallut pas attendre 5 secondes avant de les voir disparaître dans le couloir. Si ils décidaient cependant de ne pas y aller, Blaze n'en saurait rien, ne connaissant pas leurs noms, mais en même temps, ils risquent de le recroiser dans le couloir et de renverser une fois de plus un liquide sur ses vêtements. Il reposa son regard sur la jeune fille avant de continuer sur sa lancée.

"Tant qu'à vous, veuillez me suivre, si vous le voulez bien !"

Il se dirigea dans sa salle de cours. Fort heureusement, les cours ne commençaient pas de suite et il aura le temps de discuter avec elle un peu plus sur ce qui c'est passé. Pas qu'il voulait mener son enquête sur le déroulement des opérations, il avait une bonne idée sur la question. Mais c'était surtout pourquoi elle avait réussi à les mettre à mal sans rien faire. Une fois dans son local, il laissa à l'élève le soin de fermer la porte derrière elle. De son côté, Blaze déposa sa veste sur la chaise de son bureau avant de choper un mouchoir pour essuyer le maximum de la tâche imprimée sur le tissu à présent. Il étouffa quelques jurons avant de jeter le mouchoir à peine imbibé dans la poubelle. Il posa alors ses fesses sur la chaise du bureau et saisi un crayon, juste histoire de ne pas s'énerver trop vite pour le reste de la journée. Une chose était sûre, après l'entretien, il ira se chercher un autre café, à boire sur place, les élèves attendront pour le début du cours.

"Pouvez-vous me dire exactement ce qui c'est passé à l'instant dans le couloir ?"
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeVen 18 Fév - 7:15

    Comme elle avait pu l’espérer, l’effet sur ces trois idiots avait réussit à les faire tomber de haut. Que ce soit par ses coups ou ces quelques mots, il y avait de quoi avoir honte…je parle bien sûr du camp adverse, qui était le plus lourd au niveau effectif. Encore une fois elle avait pu prouver que l’union ne fait pas la force et que parfois, il valait mieux compter sur ses propres bras pour se sortir des situations les plus pénibles. Laura n’était pas forcément très touchée par ce qui venait de se passer. Elle savait qu’elle avait le dessus, et même si c’était une pensée qu’on pourrait qualifier d’arrogante, cela ne restait que la vérité. De toute façon, si des surhommes se cachaient dans l’université, ils auraient déjà succombés. Ceux-là avaient la trempe des humains normaux, lourds, et possédant une activité cérébrale digne du meilleur des haricots. Autant dire, rien du tout.

    Bien qu’elle venait de s’auto dénoncer, car elle s’était défendue, ce qui était toujours punit par cet établissement. Peut-être lui ferait-il une fleur, ce qu’elle s’imaginait très mal le faire, même si cet homme lui était inconnu, ce serait de purs préjugés. Certains s’amusent à faire du mal de telle façon que, lorsque la victime riposte, ce soit elle qui soit mise en tord. C’est ce qui se passait le trois quart du temps entre ces murs blancs. Laura n’était pas une fille qui réclamait justice. Elle laissait les choses comme elles étaient…à moins d’avoir la « permission » de sortir ses griffes et là, un monde pouvait s’écrouler. Non, pas le sien. Celui-là s’était déjà effondré depuis des lustres.

    La brunette garda le silence. Le professeur qui s’était reçu son propre café réagit immédiatement et pointa l’un après l’autre chacun des garçons qui étaient en partie blessés, sauf celui qui s’était écrasé sur l’enseignant. Intérieurement, elle était soulagée. Elle n’irait pas passer toute l’après-midi à faire des corvées…pas que ça la rendait honteuse, non, ça l’emmerdait voilà tout, et elle avait mieux à faire, comme suivre des cours qui se voulaient être intéressants (oui, ça arrive). Celui qui était au sol se releva difficilement, aidé par ses compagnons. Le nez brisé, il aurait au moins gagné un allé simple pour l’hôpital le plus proche. Il pouvait lui être reconnaissant de ne pas lui avoir décollé sa tête de ses épaules.

    Ils disparurent. Laura réajusta l’anse de son sac à dos, qu’elle ne portait que sur une seule épaule. Ce sont seulement quelques mots qu’il lui jeta sèchement, bien qu’en finissant par une formule dite de politesse. X-23 le suivit sans broncher, passant devant des salles qu’elle avait côtoyées et qu’elle côtoyait encore durant la semaine. Il lui restait au moins trois quart d’heure avant d’être considérée comme « en retard ». Autant dire qu’elle avait encore un peu de temps. Sauf si ça tardait…une fois dans la salle, elle referma la porte derrière elle, de façon à ce que ce qui allait suivre ne sorte pas de cette pièce. Pas qu’elle avait des choses à cacher – sauf peut être sa condition de mutante, mais ça ne restait qu’un léger détail – mais ça n’était pas dans ses habitudes de laisser les portes ouvertes, c’est la même chose avec les volets vous voyez…on ne sait jamais à quoi s’attendre de nos jours.


    - Pouvez-vous me dire exactement ce qui c’est passé à l’instant dans le couloir ?

    Des explications, toujours des explications…cet entretien, à quoi rimait-il ? Il aurait pu lui demander ça dans le couloir, ou alors, c’était sa chemise qui n’avait pas voulu attendre. Ce qui était aussi une possibilité, mais peu crédible. En tout cas, elle avait le « plaisir » de parler avec un professeur de…de quoi au juste ? Laura jeta un coup d’œil discret aux quelques objets qui se trouvaient là, et en déduisit qu’il était spécialisé dans les sciences physiques. Une bonne spécialité, même si elle préférait les mathématiques…qui restaient la base même de la physique, qui n’était qu’une application. Le cerveau de Laura n’était pas du genre à bouillir pour rien non plus. Des fois, elle devenait aussi butée qu’un animal sauvage…tous seront tout de même d’accord sur un point, elle a sa place parmi les tueurs.

    Debout devant le bureau du professeur, elle garda les bras croisés.


    - J’étais en train de prendre mes affaires de l’après-midi lorsque ces trois élèves s’en sont prit à moi.

    Silence de plomb. Laura n’était pas bavarde du tout. On venait même à se demander si elle pouvait ressentir quelque chose. Lorsqu’elle était à proximité, on se sentait irrémédiablement mal à l’aise, pour n’avoir rien à lui dire peut-être, ou bien seulement regretter son manque d’expressivité.
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeDim 20 Mar - 6:51

Blaze rétorqua une petite grimace à la réponse de la jeune étudiante qui lui faisait face. Sa réponse avait l'effet, extrêmement convainquant de la réponse qui ne répondait en rien à la question posée, si ce n'est une évidence inéluctable. Bien sûr que c'est trois élèves s'en était pris à elle, ce n'était pas vraiment le genre de fille à rentrer dans le lard de 3 mecs sans raison. Bien entendu, le professeur ne connaissait rien de cette personne, pas même son nom. Il avait remarqué tout de suite son assurance face à l'adversité d'agresseurs au Q.I. discutable, ainsi que le fait qu'elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Mais allez savoir pourquoi, il n'aurait pas pensé une seule seconde que cette demoiselle pouvait commencer une bagarre à moins d'avoir une bonne raison. Et à moins que la raison soit "faire un bienfait à l'humanité en supprimant de la surface terrestre ces trois énergumènes", raison tout à fait louable dans les faits, elle ne devait pas avoir déclenché celle-là, comme sa version la confirmait. Bon, il avait peut-être commis une erreur en n'écoutant pas la version des autres, mais sous le coup de la colère, il lui faillait un coupable pour sa chemise. Et ils s'étaient offerts à lui comme un ver de terre au bout de l'hameçon s'offre au poisson. Le poisson prenant la forme du professeur et l'hameçon le charmant visage d'une élève.

Il tapotait le bureau de son crayon, l'ayant coincé entre deux doigts et le faisant basculer, tantôt de la mine, tantôt de l'autre extrémité, témoignant d'un profond énervement qui essayait de s'évacuer par tout les moyens possibles. Il finit par stopper le mouvement, qui constituait le seul bruit dans le silence un peu gêné qui s'était installé depuis la dernier réplique de la jeune étudiante, tout du moins, jeune elle semblait. Il se doutait que toutes les questions du monde ne suffiraient pas pour qu'elle donne une réponse concrète. Blaze desserra un peu le col de sa chemise noircie par le café, ôtant le bouton supérieur, laissant apparaître la chaîne dorée de son appareil permettant de garder cette apparence humaine et de plus, d'empêcher l'attraction du trou noir qu'il était devenu d'opérer. Il déposa, pour terminer, le crayon sur le bureau, le plaquant violement de la paume de sa main, avant de se balancer sur sa chaise, provoquant ainsi un équilibre plus que précaire qui aurait valu à n'importe quel enfant une bonne paire de claques, suivit de la classique phrase "une chaise à 4 pieds". Fort heureusement, Blaze lui était maître de son équilibre et ne risquait pas de chuter sur le sol.


"J'avais bien compris ça…" Blaze se redressa de son siège, commençant à faire quelques pas sur ce qui lui servait d'estrade dans cet amphithéâtre. Il finit par s'arrêter devant une des fenêtres de sa classe pour observer le parterre d'herbe qui ornait l'université, délimitant ainsi le terrain estudiantin du reste de la ville. Il y avait ici et là des jeunes qui terminait leur repas assis dans l'herbe, malgré le temps qui n'était pas des plus estival, quoi de plus normal pour la saison. "Mais j'ai du mal à croire que ces jeunes aurait pu être aussi malmené par une seule personne. Veuillez excuser mes propos, mais vous n'avez pas exactement le physique d'une fille qui peut étaler trois hommes en quelques coups."

Oui, car même si Blaze n'était pas un combattant aguerrit, et qu'il en avait encore moins, lui aussi, le physique, il savait reconnaître une bagarre et comment elle s'était déroulée. A voir l'état, pitoyable certes, des trois jeunes, il n'avait pas reçu plus qu'un coup chacun, mais les blessures étaient assez conséquentes ainsi que les dents qui allait donner du travail à la femme d'ouvrage. Blaze n'était pas dupe, quelque chose ne tournait pas rond dans cette bagarre, sans qu'il puisse vraiment définir ce que c'était. Enfin, c'était l'état de la demoiselle face à celui des autres, mais l'origine de cette anomalie, elle, restait un mystère pour le professeur de physique.

Blaze sentit une vibration sur sa poitrine, ainsi qu'un léger son, un petit bip, qui arrivait à ses oreilles. Il était assez faible pour que personne, de normalement constitué, ne puisse l'entendre, à moins d'être collé à Wormhole. La signification était simple. Il plongea son regard, tout en tournant le dos à l'étudiante, dans sa chemise entre ouverte pour voir le fameux petit appareil, ainsi que les loupiottes qui ornait le dessus de ce dernier, et c'était bien ça qui intéressait le professeur. Habituellement, il y avait cinq lampes vertes, indiquant que tout allait bien. Mais là, pour le moment, c'était une lampe rouge qui s'allumait et clignotait. Ca ne voulait dire qu'une seule chose, son chargeur était à plat. Ce qui n'avait aucun sens, il l'avait rechargé la nuit avant, ca devait être un disfonctionnement autre. Voilà qui tombait mal, très mal. Il allait devoir retourner dans son espace privilégié, au fin fond d'une galaxie lointaine ou il pouvait travailler sur sa machine sans que le trou noir ne fasse effet. Et il ne comptait pas disparaître comme ça, aux yeux de la jeune fille qui allait devenir un témoin gênant.


"Excusez moi, nous allons devoir mettre un terme à cet entretien." Dit-il en se retournant et reboutonnant sa chemise."Si vous voulez bien regagner la sortie et fermer la porte dernière vous."

Il suivit du regard lorsque l'étudiante se dirigeait vers la porte de la classe de physique. Blaze sentait de plus en plus les vibrations que l'appareil envoyait pour indiquer le mauvais fonctionnement et le danger imminent. Une goutte de sueur perlait sur son front, ça ne l'intéressait pas du tout d'avoir la disparition d'une élève sur la conscience, de un pour ne pas devoir s'expliquer, étant la dernière personne à l'avoir vu, mais également parce que c'était loin d'être le boulot de super-héros que de compter des victimes innocentes. Son cœur battait de plus en plus fort à chaque pas, encore un peu et elle pourrait être libérée de son attraction. Mais le temps fut trop court. Tout se passa en une fraction de seconde… les vibrations cessèrent d'elles même, indiquant ce que Blaze redoutait le plus. Il ne regarda même pas vers sa poitrine, il savait exactement que toutes les lampes étaient à présent éteinte. Les objets commencèrent à bouger en direction du professeur, qui par moment perdait son déguisement optique l'espace que quelques millièmes de secondes. Une batterie de secours lui permettait d'activer la seule fonction de la machine qui ne prenait pas trop d'énergie, le camouflage qui lui donnait son apparence. La chaise sur laquelle il était assis au début de la discussion approcha de lui, raclant le sol, et les stores qui servaient à obscurcir la pièce pour telle ou telle expérience cherchaient à se détacher des fenêtres. De même, les posters aux murs, expliquant diverses expériences, commençaient à perdre leurs punaises. Ce n'était plus qu'une question de seconde avant que la fille soit elle-même attirée par Wormhole.
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeDim 20 Mar - 9:16

Ce qui m’importait pour le moment, c’était d’assister à mon prochain cours. J’hésitai alors à regarder le cadran qui était accroché au mur, à l’extrémité droite du grand tableau noir. La mine que tira le professeur n’avait rien de bien rassurant sur ce qui allait suivre. J’avais, ou plutôt, nous avions réussi à le mettre de mauvaise humeur et ça allait s’annoncer mal pour moi si quelque chose ne se passait pas dans la minute. Pas que je craignais les sanctions, j’avais d’ailleurs passé plusieurs heures de mes journées à faire quelques corvées lorsque je laissais mon poing partir dans tous les visages que je croisais à l’université. En réalité, c’était ma couverture que je voulais absolument garder. Certes ce professeur semblait être doté d’une intelligence certaine, mais il n’irait pas jusqu’à être l’un de ces agents gouvernementaux au flair inégalable. Enfin, inégalable…n’allons pas jusqu’à flatter leur égo. Ce serait se montrer hautement lèche-cul…mais pour ça, je peux l’être, quand ça m’arrange. Le tapotement de son crayon sur la surface du bureau commençait à me rendre non pas nerveuse mais un brin agacée…je pouvais être calme de façon tout à fait naturelle, mais il y avait bien quelque chose qui pouvait m’agacer : l’accumulation de petites choses désagréables, paraissant insensibles à mon égard. Il remuait comme un lion en cage. Je restai debout, bras croisés, le suivant du regard. Je ne savais pas trop ce qu’il avait en tête, et je ne préférai ô combien ne pas le savoir. Ce genre d’esprit, on s’y perd très rapidement…je n’aime pas porter de préjugés, mais cet homme avait l’air d’avoir pas mal de matière grise. Au moins, il avait deux choses qui pouvaient attirer la gente féminine…le physique, et l’intelligence. Je ne parlai pas de moi. Soyons d’accord là-dessus.

Ce qu’il me dit là m’atteignit particulièrement…je n’appréciais pas tellement que l’on touche à ma fierté de cette façon-là, même si le terme fierté était terni depuis de nombreuses années déjà.


Pr. HawkesMais j’ai du mal à croire que ces jeunes aurait pu être aussi malmené par une seule personne. Veuillez excuser mes propos, mais vous n’avez pas exactement le physique d’une fille qui peut étaler trois hommes en quelques coups.

Alors comme ça j’avais l’air d’une gringalette incapable de me défendre ? En soi, ça se tenait, mon image n’avait rien de celui d’une fille forte. J’effrayai de façon inconditionnelle. D’ailleurs, que mes griffes soient sorties ou non, je ne me sens en aucun cas puissante. Je fais couler le sang de façon immodérée et ça n’a absolument pas d’impact que l’on peut qualifier de positif, que ce soit sur moi ou le peu de personnes qui m’entourent – je n’arrive même pas à trouver un seul prénom pour désigner ce cercle invisible. Je n’avais pas peur des représailles et je lui fis part de mes plus profondes pensées…quoique un peu véridiques sur les bords.

Laura C’est vrai. Je suis une personne faible et incapable de me défendre. Le fait d’avoir mit à terre trois hommes qui font deux fois ma taille a été un véritable…miracle.

Ma prise de parole la plus longue et sûrement la dernière. Tout du moins, je l’espérais. Je n’avais aucune envie de rester plus longtemps ici. Ce qui a été fait a été fait, et on ne peut désormais plus rien changer. Que ce soit cette tache sur sa chemise ou le nez cassé d’un de ces voyous qui servent d’élèves dans cet établissement. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce que je désirai se produisit. Enfin…pas tout à fait. Il restait encore un léger détail à corriger. Les paroles, c’était une chose, mais les circonstances…une autre.

Pr. HawkesExcusez moi, nous allons devoir mettre un terme à cet entretien. Je fronçai les sourcils. Il avait l’air soudainement agité…Si vous voulez bien regagner la sortie et fermer la porte derrière vous.

Je décrochai mes bras qui étaient coincés l’un dans l’autre depuis tout à l’heure, et les replaçai le long de mon corps. Je me dirigeai alors vers la porte de sortie, comme il me l’avait si gentiment proposé – je n’allais pas dire non cela va de soi. Cela me semblait normal de ne pas presser le pas, je m’y rendis de façon tout à fait naturelle. Peut-être n’aurais-je pas dû. En effet, je senti un courant m’attirer petit à petit vers l’arrière, et la seule chose qui se trouvait derrière moi pour le moment, c’était ce professeur de physique à la chemise tâchée. Je me retournai alors, intriguée. Cela ne dura pas longtemps. Les objets alentours se ruèrent vers le centre de ce tourbillon difforme qui ne pouvait avoir qu’une origine surnaturelle à mes yeux. Instinctivement, je me suis accrochée à ce qui me passait sous la main. Cet à dire…un radiateur. Avec ma force décuplée, il n’aurait pas fait long feu. Et pour cause…je fini par lâcher, et me laissai attirer tel un aimant vers une base métallique.

Et puis rien. Absolument rien. Etais-je en train de rêver ? Non. Mes rêves n’avaient jamais ressemblé à cela. Ils n’étaient pas aussi…lumineux. Je me sentais légère. Mais j’avais mal aux yeux. C’est pour cette raison que je mis mes deux mains de façon à en faire une visière, espérant y voir plus clair. Je fini par tourner sur moi-même. L’espace sembla se modifier de façon tout à fait autonome, à moins que…quelqu’un ne soit derrière tout cela. Et d’ailleurs…où était passé ce fichu professeur de physique ?

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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeLun 4 Avr - 8:54

L'univers out entier semblait vouloir s'engouffrer dans le corps du professeur de physique. Ce n'était pas ça le plus douloureux au moment présent. Les objets disparaissaient simplement dans un espace indéterminé, là où nul ne pouvait aller et où nul ne pouvait revenir, à moins que Wormhole en décide autrement et vous recrache par là où vous êtes venu. Mais si il avait déjà essayé sur les objets inanimés, de petites à moyennes tailles, il n'avait jamais essayé sur les humains. Sur aucun tissu vivant en fait, lui-même ignorait ce qu'il y a de l'autre côté du vortex qui lui servait de corps. Un humain, un animal, une plante avaient besoin de certaine chose pour survivre. Le soleil, l'oxygène dans un premier temps. Il devait aussi se nourrir mais ce n'était pas exactement le plus grave à très court terme. Wormhole a beau être un criminel, il n'en est pas un meurtrier pour autant, il ne voulait pas avoir la mort de quelqu'un sur la conscience. Mais pour revenir à la douleur, c'était justement la jeune élève qui se trouvait dans la pièce qui la causait. Par directement, Wormhole ne développait pas une empathie comme nouvelle facette de son pouvoir. Mais il essayait de le contrôler, son pouvoir, et tenir la pression qui lui compressait la poitrine était d'une douleur atroce, comme si vous vous évertuiez à soulever une masse de métal qui vous serait tombé sur le dos.

Décidément cette journée se déroulait de mieux en mieux, comme s'il n'en avait pas eu assez entre les attaques sur son doigt de pied et sur le genou et la tasse de café sur la chemise, il fallait en plus que son matériel ne fonctionne plus. Il jeta un regard autour de lui, voyant au travers des petits objets qui volaient dans la pièce la jeune fille qui s'accrochait tant bien que mal à un radiateur lequel pour le moment tenait le coup de ne pas se faire arracher du mur, comme le bureau de Blaze qui tenait plus ou moins en place, ne bougeant que de quelques centimètres à chaque minutes qui passaient. Mais le radiateur fini par à son tour céder et ce séparé du mur auquel il s'était attaché depuis le temps. Et, par la force des choses, à part se rattraper au carrelage, l'étudiante commençait à se diriger dangereusement dans la direction à haut risque, à savoir le trou noir. Fort heureusement, la classe étant à l'étage, personne de l'extérieur ne pouvait réellement savoir ce qui se passait en ses murs. Il aurait déjà une personne à faire taire. Enfin, pas qu'il allait devoir la réduire au silence, mais il fallait bien qu'il lui fasse comprendre que personne ne pouvait connaître son pouvoir. Elle avait du caractère face aux humains, mais quand serait-il face à un "monstre" car c'était ainsi qu'on les définissait. "on" ? Les gens dit normaux.

La jeune fille se rapprochait encore, emportée par un courant plus fort encore. Foutu pour foutu, Blaze devait se retrouver au seul endroit où il aurait encore le dessus sur ses pouvoirs, même si ça impliquait disparaître aux yeux d'une étudiante pour laisser une salle de classe sens dessus dessous. Pas vraiment le meilleur des plans mais dans l'immédiat, c'était le plus simple et le plus logique. Et puis, pas trop le temps de faire de grandes thèses sur le bienfondé d'une théorie. Blaze tendit le bras devant lui et créa un trou de vers assez grand pour pouvoir passer au travers de ce dernier. Il fit, avec difficulté pour toujours contrer au plus qu'il le pouvait son attraction naturelle. Il passa finalement de l'autre côté et referma le passage derrière lui. Où était-il ? Là ou la seule chose qu'il pouvait absorber était la lointaine lueur des soleils. Pour faire simple pour les néophytes de la physique et des théories spatio-temporelles, Blaze était dans ce qu'on pourrait appeler un microcosme. Un lieu inconnu au fin fond de l'univers où sa propre attraction est réduite à néant. A vrai dire, Blaze hésite à penser qu'il est actuellement dans un trou noir semblable à celui qu'il crée, ou plus exactement dans le reste du trou noir qu'il a créer et d'où il tire ses pouvoirs. L'origine commune annulerait donc les effets de l'un et de l'autre. Pour renforcer cette théorie, l'espace de Blaze pouvait se changer comme il le voulait, simplement par la force de son esprit.

Il attrapa la machine qui continuait son clignotement rougeâtre pour continuer à l'alerter du danger de la batterie, comme s'il ne s'en était pas encore rendu compte, parfois la logique des machines était assez… particulière. Il poussa le petit bouton sur la position off afin d'éteindre cette machine, ce qui eu pour effet immédiat de priver le professeur de son apparence humaine, le rendant entièrement noir avec un visage sans expression. Wormhole, le criminel rechercher dans pas mal de coin était donc visible aux yeux de personne fort heureusement. Blaze devait retravailler sur sa machine et la réparer assez vite pour revenir près de la jeune étudiante et lui expliquer ce qui c'est passer. Dire la vérité à cette demoiselle n'était pas vraiment l'option qu'il préférait le plus mais pour une raison qu'il ignorait, il se doutait qu'il pouvait lui faire confiance. Blaze se retourna et… vit avec horreur une inconnue qui s'était glissée dans l'équation si parfaite qu'il avait mit en œuvre pour s'expliquer. L'inconnue en question ne l'était pas tant. Il ne pouvait pas dire qu'il la connaissait dans ses moindres détails mais il savait de qui il s'agissait. C'était… bon il ne savait pas son nom, mais il pouvait dire que c'était la jeune étudiante qui se trouvait dans la classe au moment de sa crise.

La jeune fille était inconsciente, quoi de plus logique quand on passe pour la première fois dans un trou de vers, ça peut vous donner un choc. Blaze la prit dans ses bras. Si le sol n'était pas réellement dur, sans être réellement mou, en fait, il n'était tout simplement pas réel, ce n'était pas une raison pour la laisser à même le sol. Alors qu'il la soutenait, Blaze tendit son bras pour surélever un bout de la pièce, en faisant ainsi un lit improvisé. Il y déposa la jeune fille en se grattant l'arrière du crâne pour savoir ce qu'il allait bien pouvoir faire d'elle à présent. Bon, lui dire la vérité, c'était un fait, mais il n'avait pas émis la possibilité de le faire avec cette apparence. Il soupira, le plus simple était de réparer en vitesse sa machine. Il tendit le bras à l'opposé du lit afin de faire ressortir deux autres blocs d'un blanc immaculé, l'un plus petit que l'autre. Il déposa la machine sur la "table" avant de s'asseoir sur le "tabouret" ainsi formé. Il éjecta de son corps divers outils de précision et commença à réparer l'engin qui devait le rendre de nouveau humain.
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeMar 5 Avr - 1:22

Ce blanc m’aveuglait. Pourquoi cette blancheur ? Même en temps normal, sur un vêtement ou une façade, cette valeur m’aurait donnée la nausée. Alors imaginez un peu lorsque tout ce qui vous entoure est d’un blanc lavabo. Même la pâleur de ma peau n’arrivait pas à cette échelle, quoiqu’en s’y rapprochant avec envie. Personnellement je n’avais rien contre mon physique, j’étais…dans la moyenne, enfin je pense. Lorsque je voulu bouger, je me sentis soutenue par un objet. Oui, un objet. Un…lit. Etrange coïncidence. D’une salle de classe, je suis passée sur un lit. J’ignore comment tout ceci a pu se produire, surtout que…attends. Où est le professeur ? Je ne le voyais pas encore, et puis de toute façon, je ne voyais pas grand-chose pour le moment, des stries un peu vagues restaient exposés dans mon champ de vision. Avais-je bu quelque chose avant ? m’avait-il offert un truc à boire ? non ? je devenais parano, mais sachez qu’on ne peut faire confiance à personne. Encore moins dans cette période, où l’humanité tremble…et les surhommes s’en prennent autant dans les dents, voire même plus. De ma main gauche, je tâtai le lit. Il n’y avait rien de bizarre à part ça. C’était un vrai lit. J’inspirai alors profondément. J’avais un mal de crâne terrible. Comme si une centaine d’épines s’enfonçaient (après s’être mit d’accord tous ensembles on dirait) dans la partie supérieure de ma tête.

J’ai attendu une bonne minute avant de m’asseoir sur le rebord du lit, en faisant attention de ne pas glisser par mégarde. Je me levai enfin. Debout, je tombai brusquement sur une vision qui me surprit, puisque inattendue : le professeur était là, de dos, assit sur un tabouret, en train de faire je-ne-sais-quoi. Visiblement il ne m’avait pas entendu me lever. Et c’était tant mieux. Si ça se trouve, il avait prémédité tout ce qui venait de m’arriver et…d’ailleurs, où étions-nous ? Il avait l’air moins inquiet que moi. Ce qui n’était pas là pour plaider en sa faveur. Je m’approchai dangereusement de lui, tel un fauve prêt à sauter sur sa proie. Lorsque je voulu sortir mes griffes, rien ne se passa. Je fus prise d’une panique sans nom, jusqu’à ce que je me décide à ne pas renoncer à l’assaut contre l’enseignant.

Lorsque je me trouvai au plus proche de lui, je le saisi par le col et le fit tomber par terre, fessiers et dos en premiers. Je gardai position au dessus de lui, mes genoux contre les extrémités de ses côtes, et bien sûr, en l’agrippant par son vêtement. Je lui demandai alors, d’une façon peu commode il fallait l’avouer…


LauraQu’est-ce que vous m’avez fait ? Hein ? Et puis on est où, là ? Je le secouai avec agressivité. Répondez !

Je m’emportai complètement, mais ce genre de choses, qui me tombaient sur le coin du nez, avaient le don de m’agacer. Je n’aimais pas être manipulée. Je n’aimais pas ne pas comprendre les événements, surtout ceux qui me concernaient directement. La colère se lisait dans mon regard, une colère noire, sourde à tout raisonnement de bonne conscience. Le genre de conscience que je n’avais pas. Je n’écoutai que mon instinct. Je refermai de plus en plus ma poigne, tentant d’évacuer ce trouble qui s’était emparé de mon être.
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeMer 20 Avr - 19:50

Blaze s'occupait de réparer son matériel de fétiche sans prêter attention à l'environnement ambiant. Il faut dire qu'en règle général, cet havre de paix ne présentait pas beaucoup d'activité, pour ne pas le néant total sur l'échelle des activités à faire pour prendre du bon temps et s'amuser un peu. Il s'agissait tout simplement d'un espace sans limite, infini, d'un blanc immaculé ou, même en l'absence de lumière, la clarté en était presque aveuglante. Si une mauvaise langue voyait la scène, il aurait pu dire que l'ombre entièrement noire de Wormhole faisait tache dans le décor, lui donnant la seul touche sombre de cet univers particulier. Même les objets grossiers qu'il faisait sortir du sol ne portait aucune ombre sur ce qui semblait être le sol et c'était presque par habitude qu'on pouvait les discerner, comme si l'œil nu entrait en conflit avec le cortex, l'un obligeant à l'autre de reconnaître un objet sans pour autant le visualiser. C'était une sensation étrange pour les nouvelles têtes, mais Blaze lui s'y était habitué depuis le temps. Il avait appris à ne plus regarder qu'avec son cerveau et de ne plus se fier à ses yeux, sans quoi, il se serait prit plusieurs fois les pieds contre un pied de table improvisé par ses soins, ce qui rendait l'ancien criminel beaucoup moins crédible.

Et quand il était dans ses pensées et dans ses réparations, il n'y avait absolument rien pour le déranger, chose tout à fait logique vu le travail d'orfèvre qu'il est obligé d'accomplir pour arriver à ses fins, pas le temps de batifoler, sans quoi une erreur était vite arrivée. Et une erreur dans le cas présent, c'était le risque d'une étoile qui s'éteint au beau milieu de Central Park et provoquant un trou noir qui apporterait de l'eau au moulin du gouvernement et de sa loi, en plus de la culpabilité que le nouveau super-héros allait avoir pour le restant de ses jours. Il retira le couvercle de ce curieux dispositif, le plus délicatement possible après l'avoir décrocher d'un coup de tournevis placé à la jonction des deux parties. Sans être prétention, les composants électroniques - et mécaniques - qui composaient cette machine était de loin une des plus grandes technologies que certains grands cerveaux ne pourraient pas eux-mêmes, même le président sans aucun doute, pourtant habitué à ce genre de dispositif. Un système de rouage, pour le moins un peu archaïque, comme on pourrait en trouver dans les vieilles montres à gousset, se mêlait avec une puce électronique et un tas de circuit transmettant des informations à travers le réseaux compliqué de l'informatique à une vitesse grand V sur ses autoroutes virtuelles.

Blaze sortit alors de sa cachette secrète, son propre corps, quelques autres outils de précision, notamment une simple pince à épilé qu'il plongea au fond de son appareil pour en retirer la première partie des rouages et libérer ainsi la puce, visiblement le centre des problèmes de cette malformation. Tout du moins, c'était par là que Blaze voulait commencer ses recherches sur la panne qui était survenu dans la salle d'université. C'est vrai qu'elle avait aussi reçu la douche chaude du café noir renverser sur la chemise, mais la machine était bien entendu waterproof, il aurait été stupide de ne pas la construire comme ça après tout, la vie d'un super-vilain/héros est assez mouvementée et un allé simple pour un lac, une mer, un océan voir une simple flaque d'eau n'était pas impossible, vous imaginez si tout ceux qui utilise une technologie surdéveloppée se retrouvait hors d'usage simplement à cause d'une goutte d'eau ? Blaze retira ensuite la puce de son emplacement prédéfini avant de l'observer attentivement sous toutes les coutures. Rien d'anormal ici non plus.

Il continua son exploration de sa machine avant de commencer les réparations d'usage, qui au final n'était rien de bien compliqué, un fil avait juste été déconnecté et donnait lieu à un faux contact dans le processus de la batterie et dans son chargement. Il remit tout en place délicatement avant de saisir le couvercle pour ainsi sceller sa boite de pandore. Mais avant de pouvoir atteindre ledit emplacement sur lequel il s'imbriquerait parfaitement, Blaze fut projeté en arrière, sans trop comprendre ce qui lui arrivait concrètement. Il ne fallut que quelques secondes pour réaliser qu'il avait été tiré par la jeune étudiante, cette dernière faisant preuve d'une force incroyable, appuyant la théorie du professeur sur ses capacités malgré son physique, entrainant le surhomme comme si il n'était rien d'autre qu'un fétu de paille. Et il fallu pas plus de secondes pour qu'il se retrouve sur le dos, la jeune fille au-dessus de lui, le serrant fermement entre ses jambes, les poings s'agrippant à la chemise en partie ouverte. La surprise passée, Blaze eu pour simple réaction de rouler les yeux vers le ciel, si tant est qu'on pouvait l'appeler ainsi. C'était à prévoir.


"Qu’est-ce que vous m’avez fait ? Hein ? Et puis on est où, là ? Répondez !"

Secoué comme le même fétu de paille susnommé, Blaze n'avait pas vraiment l'occasion de répondre, sans que ça donne fatalement une succession de son aussi intelligible qu'audible. Il fini par agripper à son tour les bras de son interlocutrice, les serrant juste assez pour l'inviter à se calmer. Une fois qu'il retrouva une stabilité normale sans se croire en plein milieu d'une secousse sismique il pu enfin répondre le plus correctement possible.

"Je peux tout expliquer. Déjà, je ne t'ai absolument rien fait, si ce n'est de t'avoir porté jusqu'à ce lit. Pour ce qui est de où nous sommes, c'est difficile à expliquer, tout ce que je peux dire c'est que je n'ai pas voulu que tu te retrouve ici, c'est un malheureux concours de circonstance. Je répondre à toutes tes questions mais pour ça, on serait plus à l'aise si tu me laissais me relever. Je ne te veux aucun mal."

Pour joindre le geste à la parole, le professeur lâcha les bras de l'étudiante en montrant la paume de ses mains noires en signe de non-violence. Bien sûr, il aurait pu utiliser ses pouvoirs d'une bonne centaine de manière pour se libérer de l'étreinte de la jeune fille, mais si il voulait avoir une discussion calme et pas un combat à mort dans lequel il ne voudrait pas porter de coup à une fille et en ramasserait une bonne dizaine de la part de la dite fille, il fallait se la jouer diplomate.
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeSam 23 Avr - 21:48

[HJ: Ce n'est pas du grand art, mais en ce moment je ne peux pas faire mieux.]

Cet endroit n’avait absolument rien de banal. Comment pouvais-je me sentir en totale sécurité entre ces…murs qui, finalement, n’existaient pas ? Lorsque je tentais de regarder quelque chose d’autre que cette masse noire, ce lit…tout semblait être d’un blanc maladif. Le genre de blancheur qui vous donne la migraine pour la soirée, si ce n’est plus. Moi-même qui ne supportais pas les rayons du soleil, avait énormément de difficulté à distinguer complètement ce qui se trouvait être le décor. Pourtant, ça ne dérangeait pas ma conscience. Ni même ce qui se trouvait être mon instinct : j’avais bondi sur cet homme comme un loup aurait bondit sur sa proie, sans éprouver la moindre compassion à son égard. La faim du loup n’avait pourtant rien de comparable avec cette colère qui semblait grandir en moi. Bien que je ne me sentais pas capable d’y faire face de mon plein gré – comme toutes les autres fois en somme – quelque chose me forçait à aller à l’encontre des règles. Et c’était ce visage difforme qui me faisait face, et que je venais seulement de remarquer inhumain. Il possédait sa voix, cela ne pouvait être que lui, ce fichu professeur qui m’avait emmenée dans cet endroit étrange, qu’aucun être normalement constitué ne pouvait croire exister. J’en faisais partie, jusqu’à maintenant.

Je le sentais n’opposer aucune résistance. Il se trémoussait comme tout être qui aurait été prit de cette façon par moi (à ne pas sortir du contexte). J’avais, en effet, une force qui dépassait naturellement les limites données à l’ensemble des filles de mon âge. « De mon âge »…honnêtement, pensiez-vous que je suis âgée de vingt ans ? Fixez moi suffisamment longtemps dans les yeux et vous trouverez la réponse vous-même. Ne vous y attardez pas trop non plus…simple conseil. L’instinct porteur de violence venait d’être brutalement calmé par le geste de cet homme, paraissant semblant innocent par rapport à cette secousse que je venais de lui faire subir. Une agressivité naturelle chez moi et qui, pourtant, tombait parfois sur des personnes qui n’avaient pas besoin de la goûter de quelque façon que ce soit. Tout du moins, c’est ce qui me traversait par l’esprit à ce moment là. Autant dire, pas le genre de choses que j’avais l’habitude de côtoyer dans mon for intérieur.

Il m’agrippa les bras d’une façon inespérée. Pas qu’il dégageait une force exceptionnelle, non. Quelque chose d’autre venait de passer dans ce contact physique, en apparence anodin. Initialement, je n’appréciais pas les contacts physiques : ça me rendait mal à l’aise, à moins que ce soit à des fins particulièrement violentes. Je me dégageai alors brutalement de son étreinte, qui n’avait pas voulu se vouloir oppressante – tout du moins je l’espérais fortement pour lui. Je me recroquevillai d’une façon pathétique, et la façon dont je me suis relevée fut de la même envergure. Rapide, vive, un large mouvement de recul. Il n’avait même pas eu le temps de terminer sa phrase, que j’avais déjà agi en conséquence.

Mes bras étaient croisés, pas d’une façon posée à vrai dire…mes épaules étaient plutôt relevées, et mes mains serraient mes bras autant qu’elles le pouvaient. Je me sentais à la fois frustrée et prise au piège. Je n’aimais pas être dans cet état de faiblesse constant : les larmes me montaient immédiatement. Et alors, là, je n’avais plus envie de continuer. Cette bipolarité constante était aussi violente et déstabilisante pour moi que pour autrui. Tout du moins, le peu qui me voyaient dans cet état-là, car il est vrai que, à ma connaissance, seul Logan en a été témoin. Et encore : il n’était pas là avant, et j’en remercie le destin – s’il existe.


LauraDépêchez-vous…

Je venais de le vouvoyer, alors qu'à l'instant précédent, je l'avais complètement enfoncé dans le sol. Je baissai la tête, de façon à dissimuler un maximum ce visage divinement noir de honte. Je me sentais mal. Et qu’il m’explique le plus vite possible…d’ailleurs, ce qui avait semblé être un ordre pouvait être prit dans divers sens. Le premier, celui qui est plus général, qu’il se dépêche de nous sortir de ce trou…l’autre, qu’il m’explique au plus vite, de façon à ce que ma conscience ne soit plus aussi meurtrie qu’à ce moment même…
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeJeu 5 Mai - 6:13

Blaze aurait très bien pu se relever comme toute personne normalement constituée, à savoir en utilisant ses bras et ses jambes, mais il n'en fit rien. Et ce pour deux raisons. La première, tout simplement pour faire une belle entrée en la matière en démontrant l'étendue de son pouvoir. La seconde parce que cette technique était beaucoup moins fatiguant, il fallait l'avouer. Blaze n'était pas flemmard, mais il était partisan du moindre effort quand la situation le permettait. Il ouvrit donc un trou de vers face à la jeune étudiante dont il est vrai, il ne connaissait toujours pas le prénom. Bon, c'était monnaie courante pour le professeur, qui n'aimait pas trop se lier avec les élèves qui, bien souvent, ne faisait que passer et disparaissait à la fin de l'année une fois le diplôme en poche. Et même pas une carte à noël où à l'année nouvelle, bandes d'ingrats. Mais là, les circonstances étaient, et c'est peu de le dire, différentes. Blaze fit apparaître un second trou de vers en dessous de lui dans lequel il s'engouffra pour ressortir, de dos, dans l'autre trou préalablement ouvert. Il se retourna vers la jeune fille pour porter son regard inexistant sur elle.

"Pour commencer, je m'appelle Blaze… Blaze Hawkes"

Blaze laissa l'étudiante se présenter sous le nom de Laura, un prénom bien commun. Ayant sentit que le contact physique n'était pas son fort, il ne présenta pas sa main afin qu'elle la serre, ce qui n'était pas un manque de politesse, au contraire. Il frotta plutôt les mains l'une contre l'autre, cherchant un moyen de commencer les explications qui risquaient d'être longues et difficiles. Le problème d'être un homme avec des pouvoirs, elle l'avait plus ou moins compris, à n'en pas douté, mais le fait qu'il était un "gentil"… oui, cette notion était encore à prouver pour de nombreuses personnes qui ne le coïncideraient pas encore comme tels… et que sa présence ici n'était que le fruit d'un malencontreux hasard. Là, ça risquait d'être plus problématique au vu de l'humeur de la jeune fille. Décidément, l'un comme l'autre avait passé une mauvaise journée, du moins jusqu'à présent, et rien ne semblait être là pour s'arranger visiblement.

"Laissez-moi juste 2 secondes."

Blaze pris conscience que son apparence déjà, n'était pas vraiment pour aider dans l'accomplissement de sa mission actuelle. Si elle n'avait pas semblé choquée de voir un trou noir vivant, ce ne devait pas être facile de croire un visage dépourvu de la moindre expression faciale, qui, d'une part donnait du mal à croire en la sincérité du principal interlocuteur mais qui devait également être déstabilisant pour l'interlocutrice en face. Il se dirigea donc vers la table qu'il avait quittée contre son grès quelques minutes plus tôt afin d'y récupérer sa machine fétiche… ainsi que le couvercle qui avait mystérieusement disparu de la surface plane et blanche de cette dernière. Blaze regarda partout après l'objet tant convoité avant de le revoir 5 mètres plus loin, envoyé là lorsqu'il fut lui-même projeté en arrière. Il redéposa la première boite sur la table pour aller chercher la pièce manquante et, passant devant Laura, il tendit les mains pour lui demander d'attendre encore un petit peu. Il ramassa l'objet et retourna à la table pour remettre les deux bouts côte à côte. Une simple pression suffit pour que les deux parties se recolle entre elles pour ne plus faire qu'un. Blaze passa une nouvelle fois l'appareil autour de son cou avant d'appuyer sur les boutons. La dernière pression eue des effets immédiats, dont notamment les petites loupiottes vertes qui indiquaient que tout allait pour le mieux. L'autre effet fut plus visible pour Laura, à savoir que le professeur de physique reprenait à présent son apparence humaine. Il se retourna une fois de plus vers l'étudiante, afin de pouvoir tout lui expliquer. Oui, elle lui avait dit de faire vite et en 2 minutes, il n'avait encore rien expliqué, mais tout est une notion de relativité, surtout dans la physique, et de ce qu'on entend par "dépêchez-vous" sans donner de réelle durée.

"Désolé pour tout ce qui c'est passé. Il y a 5 ans, j'ai été victime d'une expérience sur les trous noirs. Il en a résulté ce que vous avez eu sous les yeux. Mon corps à changer, sans cet appareil, je deviens un véritable trou noir, à l'exception de ce lieu. Je ne voulais pas vous entraîner ici, je serais venu dès que vous auriez quitté la salle de cours, mais la machine est tombé en rade trop tôt, c'était un simple accident. Nous sommes dans un sous-espace dans lequel mes pouvoirs, une partie d'entre eux du moins, sont neutralisés." Blaze ouvrit un portail à côté de la jeune fille. "Je n'ai pas voulu vous garder prisonnière non plus de cet endroit, si vous voulez partir, prenez ce portail, il vous reconduira dans la salle de cours, le temps s'écoule plus lentement ici, vous n'auriez même pas l'impression d'être partie." Il marqua une courte pause. "Cependant… si vous pouviez garder le secret…"

Blaze laissa le champ libre à la jeune étudiante qui avait, comme le dit l'expression, la balle dans son camp. Libre à elle de partir ou bien de rester, ça n'importait que peu le professeur, tout ce qui l'importait, c'était de savoir si elle allait oui ou non tenir sa langue. Bien sûr, il aurait très bien pu lui dire qu'au moindre faut pas, il pourrait la faire revenir dans cette pièce et la séquestrer pour toujours. Il pouvait aussi lui parler de ses capacités hors du commun, au-delà de la norme humaine. Elle avait déjà foutu la misère à trois jeunes adolescents, mais la façon dont elle avait décollé Blaze de son siège prouvait bien qu'elle n'était pas qu'une simple humaine. Mais non, il ne dit rien et laissa les choses prendre leurs cours, observant cependant la réaction de Laura suite à ses révélations et à la bonne fois qu'il essayait, sincèrement, de donner.
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeSam 18 Juin - 3:33

Quelque chose d’étrange apparut sous ce qui se disait être un banal professeur. Je n’aurais jamais cru que, lui aussi, il soit doté de dons…de dons, le comble de l’ironie…comment peut-on appeler ça un « don », devrais-je le voir comme un cadeau ? Tous ces pouvoirs n’étaient que le fruit d’une quelconque malédiction sur l’Humanité toute entière. Nous, mutants, sommes maudits. Ou alors, je ne faisais que généraliser mon cas…ce qui était tout à fait possible aussi. J’étais donc maudite. Je n’ai pas demandé de vivre, ni même d’avoir ces griffes. Le gène X ? Qu’importe le nom qu’on lui donne. Je ne veux plus en entendre parler.

Blaze Pour commencer, je m’appelle Blaze… Blaze Hawkes.

Je ravalai discrètement ma salive. Il fallait donc que je me présente. Je n’aimais pas ce genre de formalités, mais il fallait bien avouer que la situation actuelle ne nous aidait pas tous les deux, alors autant y aller franchement. Blaze…je ne connaissais pas ce prénom jusqu’à maintenant, et avoir mit un nom sur son visage, bien que ce soit préférable pour le commun des mortels, ne m’avait fait ni chaud ni froid. Ce qui était certain, c’était que l’endroit n’avait rien d’agréable. Il me rappelait cette salle où j’avais passé le plus clair de mon temps, enfant. À cette époque, maman était encore vivante. Mon regard s’assombrit d’autant plus. J’étais perdue dans mes pensées, et j’avais soufflé mon identité comme si cela était une fatalité.

Laura Laura…

Et puis on me dira que ce n’est pas grave. Que tout ceci reste du passé et qu’il y a énormément de choses à vivre, de « belles » choses. Les optimistes de ce monde me feront décidément toujours un mal de chien. Comment peut-on être si positifs, alors que les faits prouvent strictement le contraire ? Mystère. Je n’avais pas tellement envie d’en apprendre plus sur la condition humaine, ni même ce qui pousse certains êtres à penser de cette manière. Je n’étais pas comme les autres, je m’en résoudrais à cela. C’était largement suffisant. Pour le moment.

J’avais la tête baissée, mes bras m’entouraient. Ils étaient tendus, presque tétanisés dans cette position. On aurait pu penser que je prenais froid, alors qu’en réalité j’étais seulement en train de faire passer – tout du moins tenter – mon malaise. Chacun sa méthode.


BlazeLaissez-moi juste 2 secondes

Je ne préférais même pas relever mon visage vers le sien. Pourquoi ? La raison était pourtant simple : il avait, ici tout particulièrement, un visage dépourvu d’expression. Un peu comme le mien, en gros, le trois quart du temps. Je fronçais néanmoins les sourcils pour quelques secondes, puis soupira discrètement. Je ne savais même pas où était passé mon sac. Probablement resté dans la salle de classe, qui avait dû être saccagée bien comme il faut – merci qui ? Cependant, le fait qu’il ne me bombarde pas de questions diverses et variées (on peut toujours rêver) me prêtèrent à mon comportement « normal ».

LauraEt arrêtez de me vouvoyer, ça m’agace…

Au moins ça avait le mérite d’être clair. À ce point là, nous n’étions pas réellement en position pour jouer aux retours de politesses. J’étais jeune, sûrement idiote et repoussante de par mon caractère – et peut-être même physiquement, qu’en sais-je – et donc, je ne méritais plus autant de respect qu’il pouvait y en avoir entre professeur et élève. De toute façon, il faut rester réaliste. Je lui ai vulgairement sauté dessus en le menaçant tout à l’heure, il n’allait pas continuer à me mettre sur un piédestal. S’il savait…

Je le vis se diriger vers une table, celle sur laquelle il semblait s’être penché tout à l’heure pour y faire je ne sais quoi. Il ramassa quelque chose et revint à sa place. C’est sûr que les deux secondes étaient belles et bien écoulées, mais je ne m’inquiétais pas vraiment pour cette expression qui marquait seulement cinq minutes, pas plus. Je n’allais pas jouer non plus aux curieuses non plus. J’avais même fait dos au professeur, qui œuvrait en silence. J’ai entendu quelque chose bouger, alors je me suis de nouveau retournée, et fus presque surprise à le voir de nouveau… « humain ». J’ai redressé petit à petit mon visage blême vers lui.


Blaze Désolé pour tout ce qui c’est passé. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il me semblait terriblement sincère sur le moment; que je n’aurais pu lui refuser ce pardon. Il y a 5 ans, j’ai été victime d’une expérience sur les trous noirs. Il en a résulté ce que vous avez eu sous les yeux. Mon corps à changer, sans cet appareil, je deviens un véritable trou noir, à l’exception de ce lieu. Tellement étrange. Je ne voulais pas vous entrainer ici, je serais venu dès que vous auriez quitté la salle de cours, mais la machine est tombé en rade trop tôt, c’était un simple accident. Par contre, le « simple » ne me plu guère. Nous sommes dans un sous-espace dans lequel mes pouvoirs, une partie d’entre eux du moins, sont neutralisés. Quelque chose d’étrange apparut à mes côtés. Mes yeux s’écarquillèrent sur le moment. Je me demandais quels étaient ces pouvoirs que cet endroit neutralisait si bien. Je n’ai pas voulu vous garder prisonnière non plus de cet endroit, si vous voulez partir, prenez ce portail, il vous reconduira dans la salle de cours, le temps s’écoule plus lentement ici, vous n’auriez même pas l’impression d’être partie.

C’était trop facile. Partir maintenant, je le voulais pourtant…mais alors ? Ces explications me suffisaient, ce n’était pas cela le problème.

BlazeCependant…si vous pouviez garder le secret…

Ceci semblait tout aussi important pour lui que pour moi. Non, j’allais bien évidemment le livrer aux agents du gouvernement que je croiserais sur le chemin du retour, car il ne méritait que cela après m’avoir gardée prisonnière ici. Mais il faut être franchement con, ou quoi ? Bien sûr que non, je n’allais pas le divulguer…avais-je la tête d’une fille qui parlait comme elle respire ? Non. Il aurait pu s’en douter, pourtant. Et le fait que je sois comme lui aussi, il aurait pu s’en douter…

LauraEt vous…quand reviendrez-vous ?

J’avais le droit de le vouvoyer, lui non, c’est tout. On n’allait pas m’emmerder avec ça non plus. Et puis même, cet élan de curiosité, bien qu’il soit bien dissimulé, cachait beaucoup trop de choses. Je me mettais à ne plus mesurer mes paroles. J’ai regardé mes paumes quelques instants avant de replacer mes bras le long de mon corps.

LauraJe suis dans le même cas.

Mon regard s’est alors plongé dans le portail adjacent. J’allais le traverser, c’était une certitude. Mais pas dans la seconde qui suit. J’ai serré mes poings. Mes griffes jaillirent de ma chair. Je tendis l’un de mes bras vers lui, manquant de l’effleurer de mes serres. Je ne voyais pas vraiment ce qu’il avait à faire de plus dans son petit coin de paradis. À moins qu'il ne me cache autre chose.
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeVen 1 Juil - 1:13

Blaze avait ouvert un portail vers la salle de classe, le seul et unique chemin le plus rapide pour rentrer, à moins d'avoir une envie de faire du stop avec une créature extraterrestre qui passerait par là et qui, comble du comble, serait aussi en partance pour la planète bleue. Si certaines races étaient connues de Blaze, elles ne s'intéressaient fort peu à la terre, bien que certaines de ses créatures foulaient le sol américain à l'instant même de cette discussion. Cependant, ce qui inquiétait Blaze dans l'immédiat, c'était le simple fait que Laura ne s'était pas jeté dans le trou comme n'importe quelle personne normalement constituée aurait fait dans pareil situation. Partir de cet endroit au plus vite aurait été une chose parfaitement logique, la grande zone blanche n'avait rien de bien attrayant, et Blaze ne la fréquentait uniquement pour recharger sa batterie ou se faire oublier quelques temps des forces de l'ordre. Mais non, la jeune étudiante sur qui il pouvait désormais poser un nom ne bougeait pas d'un pouce de sa place actuelle, comme si elle voulait rester encore un peu dans cet univers austère et qui semblait infini.

Elle fini par desserrer les bras en dessous de sa poitrine et de les placer le long de son corps. Blaze ne réagit pas tout de suite, se contentant juste de jeter un regard rapide vers le portail. Maintenir un portail ouvert n'était pas, contrairement à ce qu'on pouvait penser, un problème pour lui, l'énergie dépensée n'était pas si conséquente que ça, surtout pour un seul. Tenir une stabilité entre plusieurs trous de vers devenait déjà plus compliqué et bien sûr, le problème de son organisme qui aspirait tout ce qui se trouvait à portée qui prenait bien trop d'énergie à être contrôler sans la petite machine qu'il portait autour du cou, Laura en avait eu la preuve un peu plus tôt. Elle semblait hésiter jetant elle aussi des regards furtifs de temps à autre vers la porte de salut qui lui avait été ouvert. Le professeur se retourna alors, comme pour retourner à sa table. Il n'avait plus vraiment grand-chose à faire, mais il voulait laisser un peu d'avance à l'étudiante, histoire qu'elle puisse faire le point une fois de l'autre côté du passage et surtout qu'elle ne se sente plus en danger face à la menace que pourrait représenter son interlocuteur, ce qui n'était en aucun cas sa volonté première.


Et vous…quand reviendrez-vous ?

Blaze se stoppa dans sa marche vers la table improvisée, à mi-chemin entre cette fille et son lieu de travail, il leva les yeux vers le ciel ou le toit blanc immaculé qui se tenait au-dessus de sa tête. Que voulez-vous qu'il réponde à ça, très franchement ? Il allait revenir, juste après elle, mais si ça question voulait soulever un quelconque intérêt de l'étudiante pour son professeur aux pouvoirs surnaturelles comme par exemple de le revoir, il aurait préféré qu'une rencontre ne se réitère pas de suite. Savoir qu'elle connaissait son secret ne le mettait pas très à l'aise, surtout si son regard trahissait sa volonté et venait à mettre des suppositions sur le professeur Hawkes. Moins leur chemin se croiseraient mieux il se sentira, tout du moins, c'est ce qu'il pensait à l'instant présent, loin de se douter de ce que l'avenir lui réservait. Mais comme à sa grande habitude, il ne voulait pas blesser son interlocutrice. Il se contenta juste sans se retourner de lui répondre.

"Bientôt, il me reste encore quelques réglages à faire ici. Vous… tu peux y aller, je ne te reti…"

Blaze se retourna pour finir sa phrase, mais fut couper dans son élan. Elle reprit la parole, comme si elle voulait lâcher un poids sur son cœur depuis un petit temps dans cette conversation.

"Je suis dans le même cas."

Et pour joindre le geste à la parole, elle tendit son bras devant elle, faisant jaillir de ses petites mains pourtant puissante des lames entre ses doigts, manquant d'effleurer le professeur. Il ne réagit pas de suite, baissant la tête vers le sol tout en fermant les yeux. A tout dire, il en avait un doute depuis le début de cette conversation. Elle avait aussi des pouvoirs, et parmi eu sans doute une force plus important que les autres personnes de son âge, et dieu sait quoi d'autre d'ailleurs. Ca ne faisait pas d'elle un monstre, tout du moins pas aux yeux de Blaze. Elle était juste comme lui, comme Electro Cute et les autres qu'il avait rencontré. Après tout, New York semblait attirer plus de gens aux facultés particulières que les autres villes du monde, la présence de Captain America et d'Iron Man devait en être pour beaucoup, aucun doute là-dessus. Il fini par détourner le regard, ne gardant les lames à quelques centimètres de son visage qu'à la limite de son champs de vision, et par la même occasion, Laura dont le visage disparaissait par endroit derrière le métal luisant de ses griffes.

"A vrai dire, je m'en doutait un peu. Un élève normal ne pourrait pas envoyer 3 hommes à l'hôpital sans montrer des capacités spéciales. Mais je n'ai rien voulu dire parce que les gens comme nous n'aimons pas parler de nos capacités, à l'exception de ceux qui se sont rangé du côté du président, et qui vivent à visage découvert."

Blaze tendit sa main afin de faire sortir un nouveau meuble du sol, un bloc de la même hauteur que ceux qui se trouvaient autour de la table. Il prit place dessus, déposant ses mains sur ses genoux, tout en prenant une grande inspiration. On ne peut pas dire que ça lui donnait du plaisir de rencontrer quelqu'un d'autre qui pouvait avoir des pouvoirs également. Certes, elle pouvait le comprendre, mais il n'aimait pas trop se retrouver dans ce genre de situation. Ca risquait de soulever des questions que aucun des deux n'auraient voulu répondre si on la lui posait directement.

"Je pense que je n'ai aucune crainte à avoir alors concernant mon secret." Furent les seuls mots qui sortirent de sa bouche à cet instant, histoire de briser la glace qu'elle avait installée avec sa révélation, ainsi que le silence gêné qui s'installait.

Elle lui avait offert sa confiance, sans doute en guise de preuve qu'elle saurait tenir sa langue. Une sorte de : "si je vends la mèche, vous n'aurez qu'a me dénoncer aussi". Ou c'était autre chose, mais ça n'avait que peu d'importance, au fond de lui, il était content qu'elle lui ait dit la vérité, trop de mensonge sont bâti quand vous avez une double identité et parfois, on n'arrive plus à s'en sortir si on ne lâche pas une vérité de temps en temps. C'était tout ce que Blaze voulait savoir pour l'instant, son statut de professeur n'impliquant pas forcément qu'il étudie la jeune fille en la bombardant par-dessus le marché de questions diverses et variés qui n'aurait d'autres résultats que l'énervement chez cette dernière. Il posa son regard sur le visage de Laura, poussant du bout des doigts les lames qui étaient restées devant lui, afin qu'un accident ne se produise pas, après tout, c'est dangereux de jouer avec des couteaux.
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MessageSujet: Re: “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze   “Douce” entrée en matière. — Pv Blaze Icon_minitimeMer 17 Aoû - 23:02

[HJ : Petit post ridicule, mais c'est pour clôturer Wink]

Blaze : Bientôt, il me reste encore quelques réglages à faire ici. Vous… tu peux y aller, je ne te reti…

Il finit par reprendre.

Blaze : A vrai dire, je m’en doutait un peu. J’étais moins surprise encore. Un élève normal ne pourrait pas envoyer 3 hommes à l’hôpital sans montrer des capacités spéciales. Mon regard revêtit une expression particulière. J’étais un peu blessée par ce qu’il venait de dire. Mais je n’ai rien voulu dire parce que les gens comme nous n’aimons pas parler de nos capacités, à l’exception de ceux qui se sont rangé du côté du président, et qui vivent à visage découvert.

Il n'était pas avec le Gouvernement.

Amusant. Il ne me retenait pas. Avec des propos pareils, je ne pouvais que rester quelques minutes en plus. Mon bras finit par se replacer le long de mon corps, j’allais vraiment finir par le blesser – si c’était possible, dans ce coin de l’espace. Même si j’avais plus l’impression de me faire du mal moi-même qu’autre chose. Mes griffes se relogèrent de nouveau dans ma chair, car le passage du portail allait se faire d’ici peu. D’aucune façon j’irais me montrer avec mes horreurs aux mains à l’université. Ça me mettrait en danger. Et lui aussi, malheureusement. Qui d’autre savait pour cet homme ? Visiblement personne, l’idée en elle-même semblait le terrifier. Comme la plupart des surhommes non recensés d’ailleurs. Il n’aurait pas eu de gêne à me le livrer sinon. Je l’imaginerais même se mettre au devant de la scène, comme l’aurait fait Iron Man ou encore Miss Hulk…je ne comprendrais décidément jamais leur besoin de se montrer en public. Égo surdimensionné ? Fierté pure ? Qu’en sais-je…

J’ai croisé mes bras, position qui semblait se marier tout à fait avec mes pensées actuelles.


Laura : Je crois que vous m’aviez sous-estimée. Je fus ensuite portée par autre chose. Il matérialisa un meuble sur lequel il se posa. Nous réussîmes à installer ce genre de silences pénibles que je n’aimais pas non plus briser. Je n’étais pas non plus habituée à faire la pipelette, ce n’était vraiment pas mon genre.

Blaze : Je pense que je n’ai aucune crainte à avoir alors concernant mon secret.

C’était mieux. Il me faisait, manifestement, un peu confiance. Je n’attendais pas mieux. Dans ce cas de figure, je n’aurais pas apprécié le fait qu’il m’envoie bouler comme si je n’étais qu’un poids. Je savais que je n’étais pas appréciée, mais me le montrer de cette façon alors que j’ai pris la peine de faire un effort surhumain, c’était tout bonnement inacceptable.

Laura : Tant mieux.

Au moins j’aurais parlé pour ne rien dire.
Je quittai mon regard du sien pour me planter face au portail. Ça n’avait pas l’air confortable, mais je n’aurais pas l’impression d’être passé dedans une fois de retour dans la salle de classe. Avant de franchir le seuil, j’ai levé deux de mes doigts et soufflé deux mots aussi idiots l’un que l’autre.
À bientôt. Le portail est franchit. Je me suis écrasée comme une grosse merde sur le bureau du professeur, manquant de m’éclater les côtes. J’étais peut-être allée trop vite. Toujours est-il que je me suis appuyée dessus pour me redresser. J’ai balayé d’un coup de main les quelques mèches de cheveux qui s’étaient disposées en vrac sur mon visage, et j’ai rangé en vitesse les quelques feuilles et autres qui traînaient par terre, pour le remettre à sa place. Le professeur n’était toujours pas là. J’ai donc repris mon sac, et j’ai refermé la porte derrière moi après être sortie. Une journée de cours m’attendait.
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