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 I talk to the rain

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ð Nathalie Palissander ð
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Nathalie Palissander


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MessageSujet: I talk to the rain   I talk to the rain Icon_minitimeJeu 10 Oct - 13:18

Tes doigts, tes pensées, ton pouvoir font pleurer, fondre littéralement toutes les barrières maintenant le cœur dans sa prison de métal froid. A chaque fois que tu auras peur, dis-toi une chose, usignolo mio, ce qui vient de l’Homme détruit et reconstruit. Ton pouvoir est à l’image de l’Homme. A toi de donner un cadeau à la civilisation pour que l’Homme ne se perde pas.

Offre-lui ce que tu m’as toujours donné.


*****

Ces lettres ne se séparaient jamais de ses valises. Une partie d’elle qui avait survécu malgré la perte de l’être cher. Nathalie ne s’y faisait pas, se perdant parfois dans les suites, des corridors, dans les appels téléphoniques pour être sûre que tout allait bien à l’orphelinat. Ses seuls moments suspendus dans le temps, elle les gardait pour continuer son deuil. Dans une guerre, elle se devait de se dire que la vie continuait malgré les tensions entre super-héros.

Super-héros…

Elle ne s’était jamais sentie héroïne et encore moins au-dessus d’une norme. Elle avait des responsabilités qu’elle avait décidé de garder avec elle. L’injustice était toujours insupportable à regarder ou même à vivre. Faire que qui avait à faire sans être timorée car on avait les moyens s’appelle tout simplement réagir.

Il y avait de ces réactions qu’on ne tolérait pas, des personnes qu’on ne comprenait pas. Des créatures surnaturelles, des mutants et encore et encore.

Nathalie percevait le monde par les sons, tout n’était que musique et vie à ses yeux. L’esprit le plus vil fait office de la contrebasse la plus obscure faisait que le monde tourne face à la flute traversière la plus claire pour le contrer.

Des contraires qui se répondaient.

Mais aucune harmonie n’était à attendre en ces temps sombres.

Et heureusement, tel le rayon de soleil réussissant à percer les sombres nuages, la musique l’appelait. Les Japonais vouaient un culte immense aux Super-héros, depuis la loi votée aux Etats-Unis, le pays du soleil levant ne faisait qu’adorer d’autant plus l’image de Tony Stark et louer ceux qui s’alignaient sous son ombre. Le nom de Nathalie Palissander faisait déjà écho avant. A présent, elle allait faire sa première représentation « vocale » mondiale. Elle avait décidé de le faire au Japon non pour donner une plus belle image de l’élite des gardiens Made in USA mais surtout car elle avait envie de se rappeler de ces nuits endiablées de notes et de chants entre son mécène et elle. En profiter. Le Japon l’avait toujours attirée. L’univers lui semblait ne s’arrêter rien que pour elle.

Une représentation vocale. Oui. Pas n’importe comment. Son pouvoir se développait encore mais son impresario avait trouvé une idée de génie. Il avait eu vent d’une prodige mutante télépathe pouvant diffuser et résonner les pensées dans l’espace. Un vrai caisson de résonnance parfait pour elle. Les deux artistes s’étaient rencontrées pour faire plus ample connaissance en se baladant librement à Asakusa, le quartier historique de Tokyo pour finalement après se restaurer à Shinjuku. Nathalie s’était bien amusée malgré la pluie et sa nouvelle collaboratrice était délicieuse : gentille, à l’écoute et surtout, elle avait un répertoire assez éclectique en matière de musique. Nathalie n’était pas déçue des essais dans la salle d’opéra, l’acoustique était aussi parfaite que dans ses souvenirs et le mariage entre leurs pouvoirs se faisait de bon train comme c’était loin d’être la première fois.

Toute cette riche expérience réussit à soutenir le cœur de Nathalie qui chavirait dans l’océan de souvenir. Le même hôtel, la même suite. Elle ne réussit pas à dormir sans pleurer et s’en voulait pour ne pas être assez forte. Plus qu’une représentation, c’était un hommage. Elle aurait dû être plus fière que ça.

Et pourtant.

Le jour J.

Lavée, nue devant le miroir, la harpiste regardait la robe bleue d’un air distrait. Bleue. Comme le ciel voilé de cirrus de Sicile. Elle avait joué de cet air pour lui ce jour-là pour appeler la pluie. Raphael était à la harpe et elle au violon. Pour une fois.

La pluie tapissait le pavé chauffé tout le matin, remontant les relents de terre fatiguée par le soleil impitoyable. La pluie était si belle. Elle avait porté cette robe car il lui avait demandé.

Soudain, elle sentit sous ses doigts le vernis du violon. Sans le faire exprès, elle allait déjà en jouer. Oui, oui. Où qu’il pouvait l’entendre, elle allait chanter. Jalousement, elle n’avait pas accepté d’interpréter Canta per me.

Une ode à la pluie semblait de rigueur. Cependant, elle avait exigé des sons plus modernes pour aller avec l’orchestre et elle. Des rythmes moins classiques casseraient certainement le ton trop personnel du violon. Elle voulait surtout partager des sentiments d’un moment unique à toute une salle de personnes s’attendant à un banal concert de musique classique les conformant dans leur statut social. Elle allait jouer pour l’oreille la plus avertie comme pour le profane.

Comme d’habitude, Nathalie se rendit à l’opéra pour saluer son public avant la représentation, accepter les cadeaux, et saluer tous les artistes dans les coulisses. Elle adorait observer l’effervescence qui bourdonnait derrière des rideaux si grands, opaques, bordeaux. Un cadre si riche qui cachait une ruche qui semblait ne jamais dormir. Finalement, elle alla se préparer avec l’aide de sa collaboratrice toute excitée à l’idée de faire naître la voix d’une artiste muette émérite. Nathalie Palissander. Elle était de ces personnes pensant que le talent lui avait été transmis par le miracle de la vie.

S’ils savaient…

Cela lui était si intime. Seule la musique arrivait à donner son cœur sans conditions. Qu’ils comprennent sa langue ou pas.

Parée, maquillée à peine, munie de son violon, Nathalie intima à Raphael de veiller sur elle et d’être là pour l’entendre. Elle se surprit à vouloir même un signe d’assentiment venant du cosmos ou du ciel… Il lui fallait de la concentration.

Ce que son prochain visiteur ne lui permit pas.

D’un naturel accueillant, elle alla ouvrir, le visage épanoui de son impresario accompagné d’un homme austère en costume sur mesure de rigueur pour un concert. Son sourire semblait si lointain… Comme si cet homme avait oublié comment réellement sourire.

- Sona, très chère, désolé de te prendre à court mais nous avons un invité de marque qui voulait absolument faire ta connaissance, introduit-il dans un débit assez presto dû à son allégresse.

Sona ouvrit en grand la porte pour les permettre d’entrer, dévoilant un bouquet magnifique d’orchidées dans les bras de son mystérieux et influent visiteur. Elle lui offrit une révérence qu’il ne rendit qu’à peine, préférant glisser son regard froid sur sa nuque et ses boucles brunes qui cascadaient sur sa gorge et sourit chaleureusement.

- Voici un mécène influent de Tokyo, monsieur Hidenori Saizawa. Il aurait une proposition pour toi après le concert…

Sa réponse fut rapide et prit même la peine de le diffuser aux deux personnes présentes dans leur esprit en frottant ses doigts sur les cordes de son violon.

- Quelle que soit la proposition, sans paraître grossière, je la refuse.

Nathalie connaissait par cœur ce genre d’individus. Des Empereurs modernes voulant trouver leur rossignol dans le jardin si dense de la musique. Il ne l’avait jamais entendue chanter et pourtant, sûrement dû à l’unicité de son don, le mécène voulait surtout le garder jalousement rien que pour lui et l’exhiber comme un animal curieux.

Odieux. Tout simplement.

- Je dois joindre la scène. J’espère que vous apprécierez le concert, Saizawa sama, essaya-t-elle de tempérer.

Le sourire du japonais se fit plus pincé mais ne prit point la peine d’attendre une main tendue vers lui pour la prendre et la baiser.

Elle en eut froid dans le dos et pourtant, elle accueillit le baisemain avec le sourire.

Finalement, Nathalie partit la première. Avec violon et partitions, volant presque pour ne pas à regarder derrière elle. Elle aurait juré sentir son regard transpercer son dos.

Enfin arrivée derrière le rideau, elle se sentit beaucoup mieux malgré les réajustements et les dernières indications rapidement délivrées en anglais.

L’orchestre finissait ses préparatifs, se tut, la lumière se tamisait dans le fond de la salle pour laisser les projecteurs illuminer la scène.

Entend ma prière… Raphael…

L’introduction commençait par des petites percussions…

Suivis par les cordes…


La musique faisait le reste, laissait filtrer son pouvoir à travers la pression de ses doigts sur l’archet frottant les cordes.

Laissez-moi… Laissez-moi vous raconter…

Ce que l’amour donne, je vous l’offre. Rien n’est perdu. Rien ne disparait sans laisser de traces. Je suis là. Nous sommes ensemble et nous allons prier…pour ceux que nous chérissons et qui nous ont quittés.

Ne les oublions pas.


Aucun mot, rien. Juste une volonté à travers des vibrations, des émotions données sans demander quoi que ce soit en retour. Nathalie avait une envie de pleurer. Elle ne voyait pas le visage de son public mais pouvait clairement sentir l’assentiment général. L’orchestre était si bon. Si bon. Une introduction douce, de cordes qui s’entremêlaient mis en exergue par des contrebasses discrètes.

Enfin, après cette prière collective, Sona reprit un air plus nostalgique de jours heureux accompagné bientôt par d’autres cordes puis par une harpe divinement juste. Elle se souvint de la harpiste, Shen Xing, une Chinoise aux bras si blancs et des yeux brillants de vie. Elle reconnaissait bien cette personne à travers ses notes.


Enfin, c’était au duo de s’introduire au monde de la musique. Pour la première fois de sa vie, Nathalie allait laisser libre court à sa voix. Comme pendant les répétitions, elle entendit sa partenaire télépathe lui signaler qu’elle était prête.

Plus que jamais…

Et enfin…elle ouvrit la bouche, inutilement certes mais elle allait réellement parler. Parler nullement pour être entendue mais ressentie. Aller plus loin que le violon, la harpe de sa mère. C’était ouvrir un pan de son intimité avec Raphael. Ce qui avait été un strict langage exclusif allait s’éparpiller dans la salle d’opéra.


Même avec des claviéristes et des ingénieurs de son, la pureté de sa voix partit, vers le ciel, comme si on avait lâché une nuée d’anges. Le public essayait de retenir leur ardeur, la voix était bien audible mais vibrait jusqu’au bout de leurs doigts. Oui, tout n’est que son et sa collaboratrice réussissait d’une maestria à communiquer ce que Sona voulait livrer.

Un amour qui, par un temps de pluie en Sicile, avait trouvé la force de s’exprimer. Aussi simplement que de dire « Je t’aime ». Un amour qu’elle souhaitait à tous et à ne pas regretter.

Jamais.
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ð Nanda ð
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MessageSujet: Re: I talk to the rain   I talk to the rain Icon_minitimeJeu 10 Oct - 15:47

La magie, une force sans nul autre pareil dans le monde. Une infinité de possibilité qui s'offre a qui peut la manier, seul le temps et le talent permet a ses êtres de manipuler le temps, l'espace et la matière a leur guise. Certain son né avec ce don, d'autres l'acquièrent à force d'étude dans de vieux livres poussiéreux âgé de mille ans avant la naissance de leur premier ancêtre, d'autre encore l'acquiert avec le sang et la violence. Cet art unique possède diverse variante que les érudit nomme école et ce spécialise dans cette école pour en percer les mystères. Les limites de la magie n'existe que dans la tête de la personne qui veut l'apprendre. La magie, comme la science, n'est ni bonne, ni mauvaise, ce sont ceux qui l'utilise qui en font d'elle l'instrument du bien ou du mal.

Ces mots résonnaient dans la tête de la bête qui dormait. Rouler sur elle même sur un tas de matelas et d'oreiller entasser sur toute la longueur de son corps de serpent, la bête ronflait profondément et chacun de ses souffles fessaient trembler les murs de la caverne. Son antre, un repère sombre, sec et chaud, était cacher a flan de montagne dont l'entré était cacher par une illusion qui rendait la montagne intacte. Sinon les passant verrait une énorme bouche garnit de crocs de pierre grande ouverte, horrible cicatrice sur le corps des vrai immortel de la terre. La bête rêvait d'un moment de sa vie, dans un lointain passé où l'humain était encore a vivre dans l'ombre de l'empire romain. Il expliquait a des gens la nature de la magie, ses bon et ses mauvais côté avec ses différents aspects.

Un rayon de soleil perça les nuages et entra dans la caverne, l'illusion n'en fut pas perturber. La créature avait comblé cette facette du sortilège. Lentement, comme animé par un millier de petit pied invisible, la lumière avança dans la caverne, inondant la pièce et chassant les dernières ombres. Une seule persista à rester, impossible à déplacer. L'ombre respirait fortement et n'était nullement perturber par la lumière. Jusqu'à ce que la lumière atteigne son point faible qui se dévoila au premier contact en un globe rouge sang fendu au centre part un losange aussi noir que la nuit. La bête ouvrit sa gueule, lâchant un grognement en baillant, puis s'étira lentement avant de se lever. ses pattes étaient courtes, mais cela n'enlevait rien a la superbe de sa prestance, ni a la noblesse de son regard. Un jet de fumé sortit de ses narines alors qu'il se déplaçait, tel un chat, vers la sortie.

Ses écailles noires brillaient d'un air bleuté a la lumière du jour, puis en un claquement de doigt, il disparu. Pour apparaître dans un appartement, garnit de meuble moderne. Un énorme revers de la main par rapport à l'endroit d,où il était venu. Son apparence avait également changer en même temps. Les écailles, les cornes, crocs et les griffes avaient laissé place a l'apparence d'un être humain ordinaire. Un certain charme émanait de lui, mais tous ce jouait dans ses yeux, deux globes oculaires aux regards captivant, qui en imposait. Son nom était Nanda, un dragon plusieurs fois millénaire et l'un des rares de son espèce à vivre parmi les humains. Les dragons sont très têtu par nature et encore plus fier, il est donc très difficile pour eux de changer d'avis sur leurs décision.

Nanda s'était procurer un billet pour la représentation d'une artiste mondialement connu, Nathalie Palissander. Une musicienne de grand talent. Cela se passerait ce soir, a Tokyo. Les billets n'étaient pas donné et s'était vendu si vite que le dragon avait manqué ne pas pouvoir en acheté, même si cela ne l'aurait pas empêcher d'assister au spectacle. La journée passa très vite, Nanda avait été occuper une bonne partie de la journée a enquêter sur la véritable raison de sa présence au japon. Des cas de disparition d'animaux avaient été signaler dans toute la ville et même des gens avaient disparut, certain animaux avaient été retrouvé vivant, mais en piteux état et certain était si marqué part les traitements qu'ils avaient subit qu'ils attaquaient n'importe qui a vue. D'autres avaient été retrouvé mort, le corps brisé, des signes de tortures affreuses. La police n'avait pas fait grand cas, les médias en avaient parlé un peu, mais tous fut vite oublier, pas pour Nanda. Nanda est de ceux qui n'oublie jamais et qui ne pardonne jamais. Ces actes barbares étaient l'oeuvre d'un sorcier, cruel ou simple amateur qui s’essaie à la magie noire, peu importe les raisons, il devait être stopper. Mais Nanda était dans une impasse, la ville était trop grande pour tout quadriller et sa cible pouvait partir pour un autre pays n'importe quand.

La chaleur de la douche le calma un peu et dissipa une partie de ses soucis. Ce soir, il allait oublier le sorcier et profiter un peu de la soirée. Coiffé, habillé pour l'occasion avec une petite goûte de parfum pour homme. Il était beau et élégant, un léger sourire apparu sur ses lèvres. Trop rarement ces termes avaient décris son aspect depuis plusieurs années. Il se remémorait ses combats contre d'anciens magicien ou sorcier qui usait de la magie pour répandre le mal pour leur propre profit, généralement ce genre de duel était très salissant et éprouvant. Dehors, le ciel était couvert de nuage et la pluie tombait sur une bonne partie de la ville. Depuis combien de temps la météo était-elle ainsi ?, Nanda l'ignorait et semblait juste s’apercevoir de la température, son travail l'avait trop absorber. Une voiture le guida dans le labyrinthe de béton qu'était Tokyo, un vague instant il revoyait l'époque ou cette ville avait été un village avant de devenir une cité, puis le siège du Shogunat pendant deux cents ans sous le règne des Tokugawa.

La moitié de son billet en main, Nanda prit place au centre et attendit que les autres gens l'imitent. Pas un son dans la salle, les japonais étaient très respectueux des artistes et écoutaient avec politesse sans les interompres. La musique les transportaient dans un autre monde, même conscient d'être dans une salle, c'était impossible de ne pas ressentir quelquechose. La mélancolie gagnait le coeur du dragon et la nostalgie arriva aussi vite qu'un coup point en plein visage. Les sons lui montrait différent moment de sa vie, ceux joyeux était présent, mais trop rare. Être immortel, c'est la souffrance en permanance, on peu l'endurer, l'ignorer pendant un temps, mais elle revient tout le temps et parfois, plus fort qu'avant. Là, il se voyait sur un champ de bataille, en armure complète, un katana a sa taille et une lance dans une main, monté sur un destrier fougueux. Devant lui, une horde d'ennemi sortie tout droit des cauchemars de l'homme, derrière lui, une cavalerie unie en rang serré. Ce n'était pas la terre, pas cette fois si, c'était Ama. La terre de ses ancêtres, de ses dieux et déesses. Là où son monde se trouve, ainsi que les créatures des contes et légendes des hommes. Une ancienne bataille, un autre temps.

Il ouvre les yeux, la voix résonne dans sa tête, dans son corps tout entier et la laisse faire. C'est bon. Il est seul cette fois-ci, dans la cabine d'un navire français. Il est corsaire au nom du roi de france. La fortune gagne ses hommes, ses victoires se comptes par dizaines et son navire est crain sur toute la manche. Il sourit, se rappelant les moments où il s'amusait à alimenter les légendes des créatures marines gigantesque qui occupaient les océans. La mer le manque, mais pas la mode de l'époque !.

Le ton change encore, il n'est plus seul. Assis devant un foyer, il berce dans ses bras une petite fille de deux ans qui dort a poing fermé, la tête posé contre son épaule. Une femme le rejoint, le sourire au lèvre malgré le regard fatigué qui se lit dans ses yeux. Elle est belle, même a cet instant. Un baiser d'elle, c'est ce qu'il souhaite, mais il ne peut l'avoir. Il le sait, c'est un rêve, cette femme est morte depuis longtemps, cet enfant aussi...son enfant. Une boule se forme dans sa gorge, il retient ses larmes de couler, il s'interdit de tomber dans ses émotions, mais alors que l'image de cet époque heureuse disparaît, d'autre moment avec d'autre femme apparaît. Il fait l'amour a une autre, il serre dans ses bras une autre ou aide dans un travail manuel, il joue avec ses enfants, leurs donne la chasse en riant, alors qu'eux crient comme si leur père était un danger imaginaire a fuir. Il en attrape un et lui couvre la joue de baiser en le serrant fort, alors que ce dernier lutte pour échapper a son emprise. Puis, l'un après l'autre, il les voit grandir, vieillir et mourir, certain son mort trop jeune, la douleur vient, augmente, son cœur lui fait mal. Ses mains agrippent les accoudoirs du siège, ses doigts s'enfoncèrent dans le cuir jusqu'à blanchir sous la pression. Puis les larmes coulent, discrète. L'immortalité n'est que souffrance perpétuel.

Il ouvrit les yeux, quelque chose se passe ici, quelque chose de sombre, de mauvais. Sa cible...est ici. Il le sent, l'énergie utiliser pour activer des sortilèges. Il glisse la main dans sa poche, en sort un mouchoir et essuie ses larmes discrètement. Il dresse des barrières contre la musique, la voix, pour ne pas être distrait. Le dragon est en chasse à présent et il sera impitoyable.
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MessageSujet: Re: I talk to the rain   I talk to the rain Icon_minitimeVen 11 Oct - 14:26

Les ondes parcouraient la chair, les murs, se réverbéraient. La mer. Elle s’en souvenait comme si c’était hier. Les côtes de la Corse, les pieds dans l’eau si claire, le soleil qui miroitait sur la surface à peine ridée. On aurait dit une femme mûre riant aux éclats. Heureux étaient ces jours. Dieu qu’elle adorait le violon entre ses mains, autant qu’elle chérissait ses souvenirs. Celui d’un homme honnête, sincère et amoureux éperdu de la musique, un romantique comme la Civilisation n’en produisait plus.

A l’oreille, son chant paraissait si irréel, beau certes mais un vrai organe ne produirait jamais ce son naturellement. Il semblait multitude, s’étalant sur toute sa longueur, résonnant dans le cœur des gens comme dans une pièce nue et blanche avec pour seule compagnie la lune qui s’invitait à travers une baie vitrée sans style. Et pourtant, rien qu’en captant les respirations tantôt haletées, tantôt coupées, elle sut qu’elle avait percuté son public. Sona n’attendait aucune reconnaissance de leur part mais juste à donner le temps à ces gens de se souvenir de faits, personnes ou objets que l’on laissait au temps le soin de les enterrer à demi.

De plus, elle avait besoin de le chanter, de lâcher cette pression et cette tristesse sur le monde. Elle qui offrait sans arrêt des sourires, il fallait bien tomber les masques de temps en temps. Ses larmes coulaient, son sourire faible embellissait la sincérité de sa tristesse. Qui allait la regarder ? Personne. Il ne fallait pas la regarder, juste la laisser pénétrer leur jardin comme la pluie le ferait. Purifier, nourrir et honorer.

A la fin de sa chanson, elle fit sa révérence, promettant de revenir dans quelques minutes pour laisser place à ses protégés comme à son habitude. Nathalie n’était jamais du genre à garder la scène pour elle et assurait la notoriété de ses apprentis qui ne demandaient qu’à s’exprimer. Deux révérences plus tard, elle s’éclipsa rapidement pour laisser les allers et venues se faire naturellement sans gêner avec ses jupes au milieu. Sa partenaire de choc vint à ses côtés, fatiguée et en sueur mais avec un énorme sourire de satisfaction. On aurait dit le batteur le plus heureux du monde au féminin. Elles burent beaucoup d’eau ensemble et parlaient tranquillement. Enfin désaltérée, Yuki put enfin lui confier ce qu’elle avait perçu.

- Par contre, il y a une personne du public qui m’a rejetée.
- On peut rejeter ton pouvoir ?
- Si on est suffisamment puissant, bien sûr. Au début, il m’accueillait très bien. Et puis…le mur. Sans raison.
- L’ai-je…
- Blessé ? Non… Il était bien concentré, c’est ce que j’ai pu sentir.

Le doute s’était insinué en elle et Yuki n’avait nul besoin de ses pouvoirs pour le savoir. Elle la regardait, les sourcils froncés et le sourire mutin puis éclata de rire.

- Tu ne devrais vraiment pas t’en faire, c’était extraordinaire ! Je suis fière d’avoir permis ce spectacle ! Tu te rends compte que ta popularité va grimper ?
- Je ne demande pas la popularité car cela apporte par vanité. J’écoute mes protégés, ils valent la peine que je me batte.
- C’était pour ton ancien mécène, n’est-ce pas ?

Sona se tut, tentant de garder son sourire comme elle le pouvait.

- Je comprends pourquoi tu refuses les autres propositions. Et tu fais bien de rejeter Saizawa. Il n’est pas…net.

Trois coups prompts. Secs.

- En parlant du loup… continua Yuki dans l’esprit de Sona.

Tel l’agnelle qui savait que le loup arrivait, Nathalie se prépara à se défendre. Pourquoi et comment ? Cet homme transpirait un mal sous-jacent. Non. Une volonté de déchirer, posséder maladivement.

Soudain, Yuki s’effondra devant elle à peine la porte entrouverte. Sona se leva et tenta d’attraper sa harpe.
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MessageSujet: Re: I talk to the rain   I talk to the rain Icon_minitimeSam 12 Oct - 14:43

-comment peut-on détecter la magie ?. Par l'utilisation de la magie !. Un sortilège, tout simple, permet a qui l'utilise de voir les traces laisser part la magie utiliser dans la zone que l'on inspecte. Un peu comme un limier qui flaire une piste, les traces et chemins sont multiples, certain peuvent même nous guider vers une fausse pistes. Toute magie utiliser sur terre laisse des traces, quel soient visibles ou non a l’œil nue. Trouver la source de cette magie est une autre paire de manche !.

Nanda se rappelait l'un de ses enseignements. Un sort simple, basique, l'un des premiers que tout apprentie doit connaitre avant tout autre chose. Ce sortilège a sauver la vie a de nombreuse personnes et a fait ses preuves pour éviter un piège magique, un livre ensorceler ou savoir si oui ou non un lieux, une personne ou un objet est frappé d'une malédiction !. Il canalise une petite partie de son énergie, pas trop, sinon on pouvais le voir. Ses doigts manifeste cette énergie, caresse doucement cet chose pour lui donner les capacités voulu. Un petit flash s'en suivit, a peine visible pour l’œil humain et qui passe,a  son grand soulagement, inaperçu.

Alors la magie opère, des volutes de fumé multicolores se matérialise autour de lui. Certaine se mélanges pour former une nouvelle couleur, d'autre encore se disperse lentement, tel des nuages pétrie part les caresses du vent. Chaque fumée est en fait la manifestation physique du Chi des humains dans la salle, énergie plus présente part les émotions positive des gens. la musique ayant influencer en grande partie ce changement. Cela n'aidant en rien le dragon. La musique cesse, la chanteuse principal quitte la salle, le chi change a mesure que d'autres artistes amuse les foules. Les émotions ne sont plus les mêmes, moins intense, Nanda sourit en pensant que talent pure qu'avait cette Nathalie Palissander. Qui peut se vanter de provoquer un tel changement sur son public ?, sans artifices ou influence extérieur ?. Très peu a vrai dire.

Le spectacle continue ainsi que la chasse, le dragon réfléchit. Une intuition ou une vision , il ne saurait le dire, mais il croit que sa proie s'est déplacer. Il quitte son siège, traverse, avec mainte excuse, les spectateurs qui le separe de la rampe de sortie. Un portier lui indique qu'une fois sortit, il ne pourra plus entrer. Mais il l'ignore, il connait la règle. Les énergies sont différentes a l'extérieur, des résidus des spectateurs reste dans l'air, mais aucune l’intéresse. Puis, là, a l'entré. Il sens cette énergie, noir, sombre, nageant dans de l'hypocrisie, la cruauté et l'avidité dévorante. C'est peu, mais c'est une bonne piste. Il la suit, monte a l'étage et croise d'autre portier, mais il les ignores. La piste faiblit, mais il sens qu'il se rapproche. Et là, devant une porte des places VIP, le chi sombre est plus présent. Pas de portier, il érige des protections magique et pense déjà au sortilège à lancer. Une main sur la poignée de la porte, il regarde a sa gauche, puis a sa droite avant d'ouvrir. Rien, personne, des sièges vide. Mais l'énergie est plus présente ici. C'était sa place, une vue sur la scène et les spectateurs en bas. Il était seul, pas d'odeur de parfum féminin dans l'air ou masculin, excepter celle de la cible, un nouveau parfum à mode. L'odeur est présente sur un siège, il devait en avoir trop mit, au point que s'en était désagréable à respirer. Le dragon observe l'antre du sorcier, chaque détail dans la pièce lui en indique un peu plus sur sa personnalité et ses motivations.

Pas d'autre personne dans cette cabine sauf lui, il n'aime pas la compagnie ou l'évite le plus possible. Un solitaire, possible, les sorciers sont des marginaux. Ils savent des choses que les gens ordinaires ne connaissent pas. Il remarque une tâche au sol, l'odeur est reconnaissable pour lui. Du sang, humain, celui de sa cible. Il s'est blesser lui même, avec un couteau ou un objet tranchant ou pointu. Il devait être en colère, mais contre qui ?. Il devait avoir quelque chose qui l'avait contrarier ou..quelqu'un. Nanda remarque alors la vue qu'il a de la scène et la position du siège, cela le dégoûte, mais il prend place sur le fauteuil de sa cible. Il ne voit plus le public a cause de la rampe en face de lui, mais voit clairement l'avant de la scène et l'endroit où était placer Nathalie Palissander durant son numéro. Sa cible était en colère contre cette femme ?. Il ne comprend pas et sort de la cabine. Un portier le croise et s'adresse à lui.


-excuser-moi monsieur, mais vous devriez pas être dans cette cabine !.

-ah bon ?, pourquoi ?, elle est vide.

-Elle a été réservé, monsieur, par quelqu'un d'autre.

-qui ?, peut-être que je le connais.

-Hidenori Saizawa, un des mécène les plus influents de Tokyo.

- Oh Hidenori !, je le connais, nous avons jouer au golf la semaine dernière, je lui doit trois cents yen aussi. On a parier sur une partie et j'ai perdu. Vous avez une idée où il est partit ?. j'aimerais beaucoup réglé ma dette.

-il est..hum, je sais pas si je devrais vous le dire.

-allons, c,est un ami je vous dit, je peux l’appeler aussi,dit-il en sortant son téléphone portable de sa poche.

-non, non !, surtout pas !, Je veux pas avoir d'ennuie a cause de vous !. Il est partit vers la loge de notre artiste vedette.

-très bien, merci mon cher. Tenez.

Il lui donna un billet de deux cents yens, puis s'en alla vers les loges. Il avait mentit évidement, jamais Nanda ne fréquenterait un être aussi mauvais, mais maintenant il avait un nom a mettre sur sa cible..et une vie à sauver !.
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MessageSujet: Re: I talk to the rain   I talk to the rain Icon_minitimeMar 22 Oct - 5:37

Trop tard. Yuki était à terre, Nathalie pouvait entendre battre son cœur ou plutôt les sentir, une lueur d’espoir qui remuait à travers un océan opaque, profondément noire qui menaçait sa vie en serrant fort son poignet blanc. Un monstre si habile, se sentant supérieur où qu’il allait… C’était une injustice démesurée, une ruche d’idées révoltantes qui tranchait dans la liberté des autres sa part du lion. Et le lion souriait de toutes ses dents. Blanches comme la mort. Et pourtant, Nathalie essayait de ne pas avoir peur, elle devait faire quelque chose et pas seulement au nom de Sona mais sa présence était un danger notoire. Le public, les musiciens, ses protégés.

- Yuki, je t’en supplie ! Réveille-toi et pars !!! cria Nathalie dans la tête de Yuki.

Cela ne suffit pas. Elle ne broncha pas. Quoi qui lui ait fait, elle était sonnée pendant un bon bout de temps.

- Tu es… dit cette bouche pleine de dents blanches.

Et de la sonorité la plus cruelle qu’un Japonais pouvait distiller de sa langue natale, Hidenori Saizawa se repaissait de ce que la beauté de la cantatrice avait à donner sous son contrôle. Il sentit sa peur, à travers sa sueur, et ses yeux cherchant un moyen de s’en sortir sans se faire happer par ses yeux noirs et sans crisper ses lèvres de douleur. La poigne sur son poignet se fit plus forte et arracha au moins à une rangée de dents qui rencontra la pulpe de sa lèvre inférieure. Des lèvres si magnifiques. A peine rosés. Une belle poupée. Finalement, il n’allait peut-être pas la tuer mais en faire une esclave.

- Tu es trop belle pour être sacrifiée…

Soudain, elle sentit comme un vent malin soulever ses jupes et le peu de tissu protégeant son intimité s’écarter brutalement. Non. Elle ne voulait pas, elle ne supporta pas l’idée même de craquer devant un ennemi. Si elle commençait, elle ne serait plus. Sona en mourrait. L’héroïne dont tant de personnes avaient encore besoin.

Ce fut désagréable de se sentir fouillée ainsi. Ses chairs tendues à l’extrême par la peur écartées par une volonté sadique qui transforma un sourire dément en un petit ricanement de joie.

- Et encore pure ! Diantre… Et moi qui pensais que cela n’existait plus… Les rouages t’ont conduite à moi et moi seul, ma chère.

La volonté laissa enfin l’entrée de sa matrice tranquille. Pour enfin arracher ses jupes comme du papier journal.

- Je vais prendre l’autre pour le sacrifice. Les Japonaises m’ennuient depuis trop longtemps. Même les beautés qui fanent à ma vue peuvent m’être utiles…

C’était sans doute sa parole de trop. La seule chose qui lui vint à l’esprit était sa première rencontre avec Yuki. Sa contrebasse et son sourire très chaleureux pour dire « Enchantée ». Le même quand elle devait partir qui signifiait « Portez-vous bien ! ». Yuki. Elle ne la connaissait pas mais jamais elle ne permettrait un sourire si beau s’évanouir dans les intrigues d’un grossier personnage. Peu importait son propre sort.

A peine le monstre jeta un coup d’œil vers Yuki que Nathalie chercha rapidement un projectile pour briser le miroir juste à côté d’eux. Le bris de glace. Des nuances de sons très aigus, des sons cristallins qui allaient se transformer en une tempête de lames pour lui.

Et elle s’abattit sur son assaillant, ce qui lui donna le temps de s’emparer de son harpe, éclater les sources de lumière pour s’enfuir à toutes jambes.

Il allait être furieux contre elle. Tant mieux. Qu’il la suive. Nathalie voulait surtout faire sortir cet individu de là et savait pertinemment que ce couloir allait être désert tant que le concert n’était pas fini. A côté de l’opéra… Il y avait… Il y avait…

Un bâtiment… Il sert pour stocker des décors… Parfait ! Il doit être fermé pour l’instant. Son concert n’avait eu besoin que de projecteurs et instruments sélectionnés par les musiciens. La porte de service ne rencontra pas de résistance notoire. L’adrénaline peut-être ? Tant mieux, elle allait en avoir besoin tout de suite, avant que la pluie de calme cette poussée tant espérée. Près du bâtiment de stockage, elle analysa rapidement les lieux. Quelques petits rats, rien de bien méchant. Le concierge était un peu plus loin. Parfait. Avec la corde la plus fine, elle trancha la serrure de la sortie de service du bâtiment vide et chercha rapidement un accès au toit. Nathalie était finalement heureuse que ses jupes aient été déchirées. Ses jambes étaient certes bien nues mais libres de leurs mouvements. Un escalier. Là. Le vent s’y engouffrait et allait lui donner une piste bien tracée pour son fantôme de l’opéra. C’était assez ironique…

Après une course acharnée, Nathalie était sur le toit où elle pouvait apercevoir le dôme de l’opéra. Impérial, lumineux et ainsi, elle attendit, la harpe argentée à la main. Elle entendit le bruit des décors se fracasser contre les murs, les cris de rage.

Il lui apportait ce qu’un marais de l’ouest pouvait donner à une effrontée de son espèce.

Qu’il lui demande de chanter, son ange de la musique allait lui apporter des sonorités qu’il n’allait certainement pas oublier.
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MessageSujet: Re: I talk to the rain   I talk to the rain Icon_minitimeMar 22 Oct - 15:55

Nanda était arriver trop tard, mais de peu. A ses pieds gisait une jeune femme, elle n'était pas morte, juste inconsciente. A genou, une main sur le front de l'humaine, Nanda puisa dans sa perle pour facilité l'éveil de cette femme. La magie noire embaumait l'air d'une odeur de souffre très légère. Les yeux fermé, les lèvres qui bougeaient en psalmodiant de faible mot dans une langue inconnu. Le dragon comprenait le stratagème de sa cible a mesure qu'il guidait la femme sans se dévoiler complètement, pour elle, il n'était qu'une présence, chaude et rassurante. Une poudre, un mélange de divers plante et charger de magie pour en amplifier les effets, avait neutraliser les dons de la jeune femme. Hidenori avait juste eut a la mettre hors jeux pour atteindre sa cible principal.

Et en voyant l'état des lieux, elle s'était défendu. Il ne pouvait éprouver que du respect pour cette femme a l'instant, un esprit plus soumis aurait plier l'échine et aurait obéit au sorcier, mais pas elle. elle s'était défendu quand sa robe avait été déchirer et le miroir avait été briser. Pas de sang sur le sol, mais la colère était palpable encore et la frustration.

La jeune femme gémit, signe qu'elle revenait à elle. Nanda serait partit a cette instant, mais il avait des directives a donné a cette femme. Son plan fonctionnerait, il le devait. Les yeux ouvert, la femme tenta de parler, mais le dragon la fit taire d'un geste et avec un sourire amical, il lui dit.


-bonsoir, les explications pour plus tard, pour l'instant nous devons retrouver votre amie. Elle a disparut et avec elle ou a ses trousses, son ravisseurs. Vous êtes en état de marcher ?, oui, parfait. Trouver son agent, son mécène ou quiconque qui gère sa carrière et prévener la police. Les chances qu'ils soient encore dans les parages sont bonne, mais mince. Alors il faut faire vite. !

Il ne lui dit rien d'autre, il était déjà partit. La trace du sorcier était visible encore, ses émotions négatives laissaient derrière lui un véritable fil d'Arianne que Nanda suivait sans difficulté. Il arriva devant un entrepôt, il le vit, il était là. Forçant sur la porte comme un dément. Nanda gronda en serrant les poids, la pluie tombaient a nouveau et bien vite il fut trempé de la tête au pieds, mais cela ne l'affectait guère. Hidenori dut sentir sa présence car, il cessa de forcer sur la porte et se retourna pour lui faire face.

-elle est a moi, clama-t-il d'une voix pleine d'assurance, personne ne me la prendra !

Il se mit a rire et fouilla dans la poche intérieure de son veston. Six billes noires de la taille d'une noix gisaient dans sa mains et s'empressa de les jeter au sol. Un écran de fumée se forma soudainement et a mesure qu'elle se dissipait, La silhouette de six colosses sans visage apparurent. Marchant lourdement, mais en cadence, les six statues formèrent un mur devant Nanda. Hidenori fit signe a l'une des statues qui recula et arracha la porte d'une main. Hidenori s'y engouffra, suivit de près part son nouveau garde du corps. Il hurla un 'tuer-le !, avant d'être hors de porter de voix.

Alors les statues bougèrent, leur lourde épée qu'ils tenaient a deux mains. Formant un cercle autour de l'homme, il levèrent leurs arme et frappèrent en même temps. Leur arme heurtèrent le bouclier de Nanda avec force et violence, le choc fut si intense que le cercle que formait le bouclier enfonça la terre en dessous. Leur arme intacte, ils continuèrent. Automate peu loquasse, obéissant a des ordres basiques et simple. De parfait soldat, se battant jusqu'à la mort ou a l'accomplissement de leur but. Une épée,a la lame noire, apparut dans la main de Nanda. Une vieille amie d'une autre époque. Une lame ordinaire, sans pouvoir quelconque, si ce n'est que c'est le dragon qu'il l'à forger lui même et tremper dans son sang. Rien ne la brise, rien ne lui résiste et rien ne lui fait peur.

Le dragon bondit vers l'avant, évitant les lames de ses ennemies en exerçant une vieille danse qu'il n'avait plus fait depuis un temps. Les gestes sont au début un peu gaucher, il tombe parfois, perd un peu l'équilibre, mais les rouages des gestes lui revient et il gagne en assurance, il se rappelle cette danse a présent. Il tourne autour de ses adversaires, son arme contre son dos, il ne les frappes pas une seule fois. Une lame heurte une statue qui est pulvériser sous le choc. La danses des lames commence. Il reste concentrer, attentif et plonge vers l'avant, évitant une épée qui s’enfonçait profondément dans le sol. Une autre glisse au dessus de de sa tête alors qu'il se relève. Deux colosse se heurtent, l'un décapite l'autre en tentant d'atteindre Nanda qui s'était tenu sur la tête de l'autre statue. Le dragon s'amuse, mais il réalise qu'il perd du temps et que Nathalie n'en à pas a perdre.


Il doit alors détruire les statue, rapidement et en même temps. La pluie lui donne une idée et commence le chant, l'air se refroidit dans la cour. L'eau se changea subitement en glace, de minuscule dard de glace mortel qui percent l'armure de pierre des statues, puis l'eau fond en eux, creusant de plus en plus profondément comme le veux Nanda. Puis d'un geste de son épée, un vent glacial les frappes en même temps, les gelant sur le coup en même temps que la grande porte de métal de l’entrepôt. Le dragon lève la main, un morceau de terre s'extirpe alors du sol et d'un geste fonce comme un boulet de canon sur les statue, les détruisant en mille morceaux avant de se briser sur la porte qui céda dans un immense fracas. Nanda s’élança alors, Hidenori était nul part, mais la dernière statue gardait une entrer, les escaliers qui menait...au toit !. Ils sont là. Le dragon ne perd pas de temps et cours, la statue tente de le stopper, mais trop lente, elle est couper en deux et tombe au sol en dizaine de morceau. il saute d'un escaliers a un autre, la force de ses jambes lui permettant ce genre d'exploit. La porte est bloqué, un sort la protège, il le sent alors qu'il bondit a sa rencontre, mais il l'ignore et déverse le contre-sort avec toute sa puissance sur la porte qui saute de ses gonds et s'envole sur dix bon mètres dans les airs avant d'aller s'écraser au sol un peu plus loin. Nanda est alors sur le toit, fixant un Hidenori légèrement surpris, soit part la puissance du contre-sort ou de la présence de Nanda.

-si tu- tu approche, je la tue !

-non, dit froidement Nanda en avançant vers la jeune femme et le sorcier, tu ne lui fera aucun mal, ni a quiconque dorénavant.

Ses doigts bougèrent un bref moment, les signes étaient posé, la femme ne risquait plus rien a présent, la barrière que Nanda avait ériger en avançant y veillerais. Hidenori, le visage déformé part la colère, qu'il laissa exploser a l'instant, hurla a son adversaire.

-personne ne me dit se que je dois faire !

Alors une boule de feu apparut dans la main du japonais, semblable a une sphère de bronze en fusion. Le bras vers l'avant, elle fonça vers Nanda qui ne bougea pas, sauf sa main libre pour stopper la boule de feu dans sa course. La sphère flotta au dessus de sa main, alors qu'il se plaçait entre la femme et le sorcier. Puis ses doigts se refermèrent pour former un poing et en même temps la sphère diminua en taille jusqu'à disparaître complètement. L'homme était médusé et semblait avoir perdu toute contenance un bref instant. Nanda remarqua alors que le sorcier semblait avoir passé un salle quart d'heure ici pendant qu'il s'occupait de ses marionnettes en bas, il sourit intérieurement, cette femme était pleine de surprise et la rendait encore plus intéressante.

-sa s'arrête ici Saizawa, déclara Nanda d'un ton ferme

Il planta son épée dans le sol et des deux mains, il plia la matière du toit a sa volonté et s'empara des mains de Hidenori, ainsi que de ses pieds, le forçant a se tenir a genou devant Nanda. L'homme tenta un dernier sort avec la bouche, une rafale de feu, mais Nanda la dévia juste a temps dans une bulle d'air qu'il dissipa au dessus de lui. Alors, sa main se plaqua contre le front du sorcier et ferma les yeux. Hidenori était tétaniser et semblait baigner dans un état de terreur interne. L'air devint subitement moins lourd, un vent frais passa sur eux et la nuit semblait presque moins sombre également. Nanda retira sa main et libéra le sorcier, ce dernier tomba sur le dos. Il se mit sur un pied et projeta sa main vers le dragon, mais rien ne se passa.

-que..que m'as-tu fait ..salaud !.

-Je t'ai enlever ton pouvoir, tu achetais tes pouvoirs par des sacrifices, j'ai couper les liens qui te reliais a tes ''acheteurs''. dit calmement Nanda, tu ne feras plus de mal a personne...pour toujours.

Il se tourna vers la jeune femme, lui adressant son sourire le plus charmant avant de la saluer en s'inclinant un peu.

-je suis désolé pour ce désagrément, j'avais espérer l'attraper sans mettre des gens en danger, mais il a été plus vite que moi. Votre amie est en vie et en sécurité, je crois même que c'est la police que j'entend a l'instant. oh bon sang, vous devez être frigorifier !, attendez, je vous prêtre mon manteau.

Il n'en portait pas, mais il plongea la main dans la poche de sa veste en en tira un long tissu noir qui semblait trop gros pour tenir dans une si petite poche !. Il couvrit les épaules de la femme avec son manteau et l'incita à le suivre vers les escaliers après avoir récupérer son épée qu'il avait ranger dans sa poche sans fond.

-venez, la police se chargera de lui, en passant je me nomme Nanda.
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MessageSujet: Re: I talk to the rain   I talk to the rain Icon_minitimeMar 5 Nov - 19:11

Nathalie devinait ce qu’il se déroulait au pied de l’immeuble. Elle avait beau être assez loin de leur champ de bataille mais c’était comme si elle y était. Soudain, elle se sentit même coupable de vouloir sourire en entendant cette symphonie d’acier, de coups, de pierre. Une danse dont elle aurait eu envie d’y assister. Ha, elle aurait vu les poignets et les chevilles souples accentuant l’inertie du corps contre la matière animée. Ce n’était pas son agresseur. La cantatrice était loin de se fier aux habits d’un moine mais des yeux pareils ne pouvaient pas percevoir la beauté en toutes choses même si le monde s’écroulait. Ces doigts secs étaient trop habitués aux manigances d’un marionnettiste en manque. Des tables propres aux belles nuques blanches, il ne se refusait rien et ne tolérait pas l’échec. Il allait la faire ployer de force, faire d’elle sa chose.

Non. Elle ne serait le rossignol de personne d’autre que celui qu’elle aimait, rappelé à la droite de Dieu. Ses caprices de grand enfant n’allaient rien y changer.

Haaa… Elle n’en pouvait plus désormais… Il était loin, derrière ces épais nuages gris… Etait-il en train de sourire ou de…

Hu ?

Tout à coup, Sona sentit une vibration grondante dans son dos et sauta sur le côté, un genou par terre pour ne pas se blesser bêtement. Une boule de feu. La fumée dissipée, elle pouvait l’apercevoir. Il était là. En costard occidental, son nœud papillon rouge sang presque défait et ses maigres cheveux noirs balayant à travers un ciel qui semblait radieux face à un tel avatar de noirceur. Pourtant, ce n’était pas dans sa nature de dire que quelqu’un était mauvais ou bon. Il avait trop de pouvoirs pour un esprit peu expansif et peu ouvert à autrui. Sona ne le connaissait pas. Il était juste coupable d’avoir blessé Yuki et elle arrivait bien à deviner qu’il n’était pas à son premier coup d’essai. Il était sans doute donc derrière cette vague de meurtres ? Autant lui demander.

Elle pinça une de ses cordes, le visage impassible comme pendant n’importe quel combat et projeta les sons en lui.

- La vague de sacrifices dont tous les médias parlent. C’était bien vous n’est-ce pas ?

Autant être franche : Sona était quasiment sûre que c’était lui. Le temps manquait. Le danseur leste était encore en bas et elle devait tout faire pour amenuiser ses forces le temps qu’il ou elle les rejoigne.

Il.

Non. Des mouvements si secs et précis ne pouvaient être joués que par un homme baignant dans son élément.

Quoi qu’il advienne, c’était le sorcier son adversaire.

- Ha ? La grande Nathalie Palissander aurait entendu parler de mes exploits ? J’en suis honoré, china-t-il d’une voix faussement fluette.

Il n’avait aucun amour pour la musique à la railler ainsi ? Au moins, durant sa prime jeunesse, Nathalie avait eu des brimades plus colorées que celle-ci. Elle espérait que sa qualité de joute verbale était à la hauteur de ses « talents ». Après tout, elle n’avait entendu parler que de meurtres sur civils. Il était donc fort en fuite mais pas en attaque.

Encore une fois, Sona entra en scène sans le cœur à l’ouvrage ou disons plutôt à moitié, galvanisée par l’envie de s’en prendre à plus faible que lui. Yuki. Pauvre Yuki.

Par un petit accord adagio clair, Sona balaya par la droite de vibrations tranchantes qu’il arriva à esquiver facilement pour courir vers la droite et lui envoyer quelques notes bien cinglantes pour tester ses défenses. Plutôt robustes d’ailleurs.

Après quelques coups échangés sans effusion de sang mais beaucoup de sueur perdue, Nathalie se fit toucher par une attaque de projection d’air. Soudain, le tonnerre retentit bien fort comme pour les applaudir. Ainsi, Sona eut une idée.

Rapidement, elle se redressa, se concentra de toutes ses forces pour lui balancer quelques accords presto graves pour le faire reculer sur la défensive. Sans faire attention, elle pria de toutes ses forces.

Envoyez-moi Votre colère ! Je La dirigerai contre lui ! Par pitié !!

Rien que pour saluer ses efforts jusqu’à là, le tonnerre gronda de plus belle et Nathalie engouffra en elle le plus de vibrations possibles pour les amplifier et dirigea trois belles lames vibratoires contre lui. Il réussit à en dévier une, à en absorber en partie la deuxième et prit la troisième de plein fouet.

Il n’était pas vaincu mais ils étaient misérables tous les deux.

- Toi…tu te mettras à genoux devant moi ! Je serai ton maître !!
- Même ta magie obscure ne pourra jamais me faire dire de pareilles inepties. Je n’ai eu qu’un maître et je n’en aurai jamais d’autre, espèce d’ersatz d’Oni !

Il était allé trop loin. Sans doute sans le vouloir mais l’ignorance n’allait pas être une excuse cette fois. Son chagrin était trop grand pour être contenue par son indulgence.

Comme si le tonnerre s’était invité à leur petit spectacle, la porte sauta hors de ses gonds pour s’écraser sur le sol trempé. En sortit un homme asiatique, les cheveux courts, le visage calme, les yeux qui cherchaient à analyser rapidement la situation et les objectifs.

C’était le danseur de tout à l’heure. Il vibrait continuellement de la puissance sourde et compacte, une tempête dans une sphère d’hématite. A moins qu’elle ne révèle sa nature, c’était en étant à l’intérieur qu’on devine la puissance et la vraie couleur de la pierre : rouge, pour sûr. Même les mots de son adversaire mouraient face au ton du danser inconnu. Transportée par un élan de prudence, Nathalie pria tous les saints qu’elle connaissait pour qu’il ne soit pas là pour elle aussi. Elle ne le connaissait pas, elle ne savait pas pour qui il œuvrait et elle voulait seulement savoir si Yuki allait bien.

A peine Sona eut le temps de se remettre dans le combat qu’elle sentit la même vibration autour d’elle. Tout d’abord, elle essaya de reculer puis finalement, elle resta à la même place. Ces vibrations ne la repoussaient pas mais la protégeaient. Quelle maîtrise, c’en était presque à l’envier. Et même en ayant pris sa défense, l’asiatique se mit entre eux pour anéantir l’attaque du sorcier. Et d’une facilité…

Non. Elle n’allait pas le laisser faire seul.

Sona engouffra l’air frais renouvelé miraculeusement dans sa poitrine et joua un air très soutenir et métallique à l’image des sons qu’elle avait perçu de la bataille de son sauveur. Elle n’allait pas lui voler la victoire mais l’accompagner. Ami ou ennemi, elle lui devait bien cela.

Enfin, la pluie semblait plus fine, plus douce, le vent moins chargé. Les sorciers pouvaient donc avoir des effets néfastes ou bénéfiques sur leur environnement ?

Et même avec ces signes qui n’auraient trompé personne, Saizawa, courroucé et désespéré, tenta le tout pour le tout.

- Non ! Attenti… !!!

Rien. Pas le moindre bruit hormis son souffle rauque et fatigué. Il ne vibrait plus. Il ne vibrerait plus du tout. Plus jamais.

Un happy ending souligné par un sourire étincelant du danseur suffit à ôter les mots ou plutôt toutes pensées productives de l’esprit épuisé de la cantatrice. On aurait dit…enfin…avec ce tissu sorti de nulle part…

Un chapelier fou asiatique.

Tout comme Alice, elle se laissa accompagner, traînant les lambeaux de robe derrière elle, le visage transpirant la confusion.

Nanda ?

Elle en oublia même l’essentiel. Arrivé au rez-de-chaussée avec la moitié des décors en miettes, Nathalie se planta, la mine déconfite, essayant de faire une révérence, s’arrêtant au milieu et fit plutôt une courbette bien basse, les mains sur les jambes, les cheveux humides et ondulés renversés et enfin, elle se redressa en réprimant une grimace. Elle avait trop fait et sa tête commençait à lui faire mal. Quelle idée de contenir des vibrations venant du ciel…

Enfin, elle prit la parole en pinçant sa corde la plus fine puis son aînée :

- Merci, Nanda san. Sans vous, j’aurais été perdue. Cependant, il y avait une femme avec moi dans la loge… Savez-vous si…enfin…va-t-elle bien ?

Même en charmante compagnie, Nathalie ne perdait pas le nord. Yuki était sa priorité maintenant que le tueur était hors circuit.

Aussi, elle avait peur d’en venir aux questions de routine des agents de son gouvernement : ami ou ennemi ?

C’était bien la première fois que cela lui faisait autant tordre l’estomac.
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MessageSujet: Re: I talk to the rain   I talk to the rain Icon_minitimeLun 11 Nov - 15:25

-Elle va bien, dit-il avec un léger sourire, elle était seulement inconsciente quand je l'ai trouvé.

Nanda était épuisé, pas assez pour que cela paraisse sur son visage, ni pour qu'il tombe tête la première au sol et rendre son dernier souffle, mais suffisamment pour être las de cette soirée. Mais il ne pouvait pas s'arrêter maintenant, il ne devait pas en rester là, sur ce simple duel avec Hidenori Saizawa. Cet homme était neutralisé, mais pas ses complices ou ses alliés.

Autant de meurtre en si peu de temps, cela demande beaucoup de confiance en soi, de connaissance de ses victimes et d'autres détails plus poussé qu'un seul homme ne pourrait connaitre ou concevoir, même un prédateur expérimenté peu raté sa proie suite à un imprévus. Nanda devait découvrir ses intentions réel, des sacrifices d'animaux et d'humain impliquait la magie noire, mais aussi des invocations d'être plus puissant près à échanger une partie de leurs pouvoirs ou l'accomplissement d'un désir quelconque contre une âme ou plusieurs âmes.

En sortant de l'entrepôt des policiers et agents des forces spéciales policières les interceptèrent. Projecteur et armes à feu de différent calibre étaient pointées sur eux, mais voyant qu'ils n'étaient pas armer, ils les déplacèrent vers un lieu plus sûr, alors que d'autres investissait les lieux. Nanda eut le temps de voir Saizawa, les menottes aux poignets, se débattre et tenter de se libérer des bras des deux agents qui l'escortaient en vomissant toute une flopée d'insultes aux agents et aux curieux qui s'étaient approchés du périmètre de sécurité établit pars les agents de police. L'homme le vit également et il se tut, souriant subitement en voyant le dragon. Puis, il hurla subitement.


-j'aurais ton pouvoir !, oui je l'aurais et cette garce sera mienne pour toujours !!.

Puis il partit dans une crise d'euphorie en entrant de force dans la voiture de police qui démarra aussitôt pour disparaitre du champ de vision de Nanda.

L'air grave, Nanda prenait au sérieux les menaces de cet homme et il semblerait qu'il ne lâcherait pas la musicienne Nathalie. Ce psychopathe était bien capable de s'en prendre à nouveau a elle, même sans ses pouvoirs. Il devra la protéger, sans qu'elle le sache. Tout cela cogitait dans sa tête et il réalisa subitement qu'il avait les mains attacher ensemble par une paire de menotte et mit dans une voiture de police à son tour. Nathalie n'était plus là, du moins il ne la voyait plus autour de lui, puis il vit une autre voiture de police plus loin, elle était aussi en route vers le commissariat et la jeune femme était dedans. Procédure règlementaire, ils étaient en état d'arrestation et subirait un interrogatoire pour avoir leur version des fais. Devrait-il dire la vérité ou la maquillé un peu ?. Il pouvait aussi incriminer Saizawa pour tentative de meurtre et de viol à l'encontre de Nathalie, sa robe déchirée pouvait corroborer ces faits, mais la porte de l'entrepôt défoncer et celle du toit expliquait mal cela.

Rendu au poste, on le conduisit directement dans une salle d'interrogatoire. Comme dans les films, il y avait une table avec une chaise aux extrémités et une vitre teinté d'un noir opaque et des caméras de sécurités placées aux quatre coins de la pièce pour couvrir chaque angle. Calme et serein, il attendit. Il connaissait un peu la procédure habituelle, bientôt un inspecteur viendrait et lui poserait les questions pour savoir là vérité. Une chose qu'il trouva étrange par contre fut qu'à aucun moment, ils ont tenté de connaitre son identité. Il n'eut pas le temps d'y penser sérieusement puisqu'une femme entra.

Japonaise, pas un spécimens de beauté, mais quand même jolie à regarder. Pas de dossier en main, ni de quoi écrire, rien. Nanda trouva cela étrange, voir inhabituel. En temps normal, elle aurait apportée une chemise vide ou contenant des papiers qu'il aurait remplis sur-le-champ avant l'interrogatoire, mais là rien. Il était sur ses gardes à présent. La femme tira la chaise et s'assit dessus en joignant les mains, les avant-bras posé sur la table.


-je ne sais pas qui tu es, ni ce que tu es réellement venu faire ici et je m'en fou, dit-elle dans un anglais parfait, Seulement voilà, tu as pris quelque chose à un collègue. Il est vraiment en colère tu sais, je ne sais pas s'il en gardera pour toi, mais en tout cas, il se défoule sur ton amie, cette musicienne dépressive.

Nanda fronça les sourcils, les poings fermés et serrant si fort que ses jointures avaient blanchie et que ses ongles s'enfonçaient dans sa peau lentement.

-chaque coup qu'elle aura reçu, je vous rendrais aux centuples, à toi, Saizawa et a toute la bande de dégénérer qui vous suivent !. Vous n'avez pas idée de la portée de mon courroux !.

-oh, j'ai peur, déclara la femme d'un air indifférent, le sorcier veut me faire du mal, bouhouhou. Tu as battu Saizawa et alors ?, ce n'est pas un exploit en soit, un coup de vent et il tombe part terre cet idiot.

-le véritable exploit, reprit-elle, serait que tu arrives à sortir d'ici vivant.

Nanda accepta le défi et lâcha un grondement sourd qui résonna dans toute la pièce, fessant perdre un bref instant l'assurance de la femme. Elle recula sa chaise d'une poussé du pied, repris son sérieux et se leva. À cet instant, Nanda se leva à son tour, les menottes tombèrent sur la table et le dragon bondit sur sa proie.

Un enchainement de coup de poing et de pied furent échanger entre eux, la femme était douée, mais pas assez pour résister au dragon qui l'attrapa part le collet de la chemise et la souleva au-dessus du sol sans problème avant de la frapper contre la table avec violence. Le choc brisa la table en deux et la femme en eux le souffle couper. Elle fut prise d'une quinte de toux, alors qu'elle tentait de se mettre debout. Nanda la regardait, prit d'une faible once de regret et de pitié, mais ils disparurent lorsque la femme se mit à rire.


-tu es fort, dit-elle avec large sourire qui laissait voir ses dents rougit par le sang, très fort, je comprends mieux pourquoi Saizawa te veut vivant. Tu as, en grande quantité, ce qu'il désire le plus, le pouvoir. Il ne parlait que de toi et de la femme.. Oh, oh !, il doit s'amuser avec elle en ce moment.

Le poing de l'homme heurta le visage de la femme qui tomba face contre terre.

-où est-elle ?!, demanda-t-il

Elle ne dit rien, son rire résonnait de nouveau dans la pièce. Un rire aigu, désagréable et qui rendait la colère du dragon plus grande. Il l'attrapa par la gorge cette fois si et la plaqua contre le mur, le choc creusa une cavité dans le mur avec des dizaines de fissure tout autour.

-OÙ EST-ELLE ?!, hurla-t-il d'une voix différente, plus grave, comme sortit des abysses.

La femme avait cessé de rire, elle était toujours vivante, mais la force de la main du dragon sur sa gorge bloquait l'arriver d'air dans ses poumons et une petite panique l'envahit alors que ses mains tentaient de se défaire de cette prise titanesque. Elle comprit qu'elle mourrait à cet instant si elle ne disait rien, cet homme ou cette chose, peu importe ce qu'il était, était trop fort pour elle, cela la fascinait et en même temps la terrifiait. Elle voulait vivre aussi, elle n'était pas dévouée entièrement à Hidenori au point de mourir pour lui. D'un signe de la tête, elle fit savoir à l'homme qu'elle était prête à parler.

- A l'appartement de Saizawa, voilà l'adresse, dit-elle d'une voix enrouer en lui donnant une carte blanche avec les coordonné de l'appartement de Saizawa.

Il se dirigeait vers la porte quand la femme l'arrêta en parlant de nouveau.

-qui es-tu vraiment ?

Il hésita à répondre, avait-elle seulement le droit de savoir ou même de recevoir une réponse ?. Pour lui c'était clair que non, mais son orgueil pris le dessus et il ne pouvait pas s'empêcher de ne pas jouer la carte du mystère.

-L'être le plus intéressant de votre vie.

Puis il sortit en claquant la porte. Il crut qu'il serait face à une horde de policier en arme, mais il fut surpris de voir qu'il se trouvait dans un autre entrepôt, vide de toute marchandise ou objet entreposé. La femme devait être une illusionniste ou avait utilisé un autre subterfuge pour le tromper aussi facilement. Il avait été seul avec la femme tout ce temps, mais depuis combien de temps ?. Il l'ignorait et ne cherchait pas à savoir, Nathalie était à nouveau en danger et Saizawa était encore de la partie, mais cette fois-ci, il ne lui laisserait pas la vie sauve.

Rendu dehors, il fit la chose qu'il n'aurait jamais fait auparavant, ni à une autre époque. Il se transforma pour adopter sa véritable apparence. Son corps grandit à mesure que les traits de son visage s'allongeaient pour prendre un aspect reptilien, ses yeux devenu rouge sang frapper d'un iris noir en forme de losange. Sa peau était devenu des centaines de milliers d'écailles noires de différentes tailles, ses mains et ses pieds étaient à présent des pattes munies de longues griffes aiguisé. Il s'envola à l'instant même que sa transformation était terminée, ondulant dans l'air comme un serpent sur le sol. La nuit et les nuages gris qui couvrait la lune et les étoiles suffisaient à le cacher à la vue des gens qui auraient eu l'idée de regarder le ciel. Sa colère et son désir de sauver la vie de cette femme le motivait à voler a plein régime. Son rugissement résonna dans toute la ville, semblable à un coup de tonnerre qui rebondissait sur chaque bâtiments, un défi avait été lancé et les adversaires se rapprochaient.
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